Essai sur la nécrose : tribut académique, présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 juin 1837 / par J.-B. Hermitte.

  • Hermitte, J.B.
Date:
1837
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Credit: Essai sur la nécrose : tribut académique, présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 juin 1837 / par J.-B. Hermitte. Source: Wellcome Collection.

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    ST] R HISTORIQUE. — DÉFINITION. La nécrose était autrefois confondue avec la carie, sous une même dénomination. Suivant les anciens, ces deux maladies n’en faisaient qu’une, présentant simplement deux formes, deux accidens. Seulement, par rap- port à la différence frappante des formes, la carie proprement dite était désignée sous le nom de carie humide, et la nécrose, sous celui de carie sèche. De môme, on confondait sous le même titre d’autres affections du système osseux , telles que les exostoses , certains cas de spina-ventosa, etc. Cependant, ces maladies différent essentiellement entre elles. « Dans le cas »de nécrose en effet, comme le dit Weidraann , la vitalité et les fonctions » nutritives cessent entièrement dans une certaine étendue de l’os, dont la «séparation devient alors indispensable. Dans la carie, au contraire , la nu- «trition de l’os est seulement altérée, et les élémens du tissu osseux ne pou- «vant plus se combiner et s’associer régulièrement entre eux, il en résulte «des pertes de substances du tissu osseux, dont la vitalité n’est pas éteinte «dans les parties que la carie n’envahit pas encore. »(S. Cooper. ) On peut dire 'que la carie a beaucoup d’analogie avec l’ulcération , tandis que la nécrose ressemble à la gangrène des parties molles. Le célèbre Louis fut le premier qui, au siècle dernier , donna le nom de nécrose ( de vexpou, je mortiüe, je détruis) à la maladie qui nous occupe ; mais il pensait qu’on ne devait l’employer , que lorsque toute l’épaisseur