Quelques considérations sur la dothinentérie observée à l'Hôpital maritime de Brest, dans l'année 1835 : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 mars 1836 / par Prosper Panaget.

  • Panaget, Prosper.
Date:
1836
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Credit: Quelques considérations sur la dothinentérie observée à l'Hôpital maritime de Brest, dans l'année 1835 : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 mars 1836 / par Prosper Panaget. Source: Wellcome Collection.

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    fièvre ataxo-adynamique ; ce que MM. Petit et Serres rapportent de la fièvre entéro-raésentérique, et M. Broussais de la gastro-entérite intense. Depuis quelque temps, les pathologistes modernes lui ont aussi imposé d’autres noms : c’est l’entérite folliculeuse de M. Scou- tetten , la fièvre typhoïde de MM. Louis et Chomel, et enfin la do- thinentérie de M. Bretonneau. En voyant une synonymie aussi variée, on conçoit d’avance combien doivent être grandes les divergences d’o- pinions émises sur celte maladie; et ces noms si nombreux, en pri- vant le langage médical de toute la précision qu’il devrait avoii^, ne sont propres qu’à arrêter la science, et à porter dans les esprits du trouble et de la confusion. Si l’on jette un coup d’œil rapide sur les nouvelles dénominations, on les trouve tontes aussi fausses que les anciennes : celle de fièvre typhoïde nous semble plus propre à faire connaître un des caractères de la maladie, qu’à offrir de suite à l’es- prit une idée claire et précise de son siège. L’expression cYentcrite folliculeuse indique bien l’élément de l’intestin malade, mais elle n’est pas suffisante, parce que, d’après l’acception que lui donne son au- teur, elle ne représente qu’une des formes de la maladie. Enfin, vient le nom de dolhinentérie de M. Bretonneau ( de dolhr», bouton, furon- cle j pustule3 Èvzépovj intestin), qui manque, aussi bien que les au- tres, d’exactitude, car il n’exprime ni le siège précis ni les symp- tômes de la maladie. Malgré son imperfection, comme il désigne la nature des lésions intestinales, nous l’adoptons, sans partager entière- ment pour cela les théories et les opinions de son auteur. MM. Petit et Serres publièrent, en i3i5, que la fièvre entèro-mc- sentërique présentait toujours des lésions constantes de la muqueuse intestinale à peu près identiques, et ils les donnèrent dès lors, sans hésiter, comme caractère anatomique de celte maladie; mais, bien que ces auteurs aient signalé le lieu où ces lésions se trouvaient les plus nombreuses , ils n’avaient pas soupçonné quel était le principe constituant de l’intestin qui en formait le siège spécial. « En effet, il * paraîtrait superflu, disent-ils, de vouloir expliquer la formation s des plaques et de l’engorgement ; de rechercher pourquoi ces pla- » ques affectent généralement une forme elliptique ; pourquoi elles