Des ligatures artérielles dans le traitement du cancer de la langue ... / par Duvoisin, Robert-Max-Henri.

Duvoisin, Robert-Max-Henri, 1867-

Date:: 1899

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Credit: Des ligatures artérielles dans le traitement du cancer de la langue ... / par Duvoisin, Robert-Max-Henri. Source: Wellcome Collection.

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Au moment de terminer nos études médicales, nous avons à cœur de remercier les maîtres qui ont bien voulu nous permettre de profiter de leur savant enseignement, MM. les Professeurs agrégés Chauffard, Schwartz, Quénu, Sébileau. Dès le début, et dans toute la durée de ces études, nous avons trouvé un appui constant auprès de M. le Professeur agrégé Desgrez; et nous sommes heureux de pouvoir aujourd’hui lui exprimer notre sincère et inaltérable reconnaissance. Nous avons été guidé et conseillé, dans nos recherches pour cette thèse, par M. le Dr Quénu, qui a eu l’extrême obligeance de nous exposer ses idées et sa technique opératoire et nous a permis de publier les observations de son service de Cochin. Nous n’avons pas besoin de dire combien ont été précieux pour nous les conseils de ce maître éminent que nous devons encore remercier d’avoir mis à notre dispo¬ sition plusieurs sujets à l’amphithéâtre des hôpitaux. M. le Dr Ch. Monod, Professeur agrégé, chirurgien de l’hôpital Saint- Antoine, nous a autorisé à publier ses observations personnelles, bien que nous n’ayons pas eu l’avantage d’être de ses élèves; et nous en avons un vif regret, en reconnaissant avec quelle grande bonté ce maître nous a communiqué ses documents. Disons encore que dans ces observations, ce qui a trait aux opérations est le résumé des notes manuscrites de M. Monod; c’est en montrer toute la valeur. M. Robineau, Prosecteur des hôpitaux, nous a aidé dans nos dissec¬ tions et dans les injections artérielles de nos cadavres; grâce à lui, nous avons obtenu des injections fines et pénétrantes, remplissant bien les artérioles jusqu’à leurs terminaisons. Il nous a montré aussi, sur le cadavre, les diverses manières de lier la linguale et la carotide. Ce qui est plus précieux pour nous, c’est l’amitié qu’il a bien voulu nous témoigner ; nous lui adressons ici l’expression de toute notre reconnaissance. M. le Professeur Berger nous fait le très grand honneur d’accepter la présidence de cette thèse; lui aussi a bien voulu nous donner l’observation de l’un de ses derniers opérés. Qu’il daigne agréer l’hommage de nos respects et de notre reconnaissance.