Le nouveau-né : importance de son étude au double point de vue professionel et social : leçon d'ouverture du cours auxiliaire d'obstétrique prononcée à la Faculté de médecine de Montpellier le 3 novembre 1883 / par Léon Dumas.

  • Dumas, Léon.
Date:
1883
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Credit: Le nouveau-né : importance de son étude au double point de vue professionel et social : leçon d'ouverture du cours auxiliaire d'obstétrique prononcée à la Faculté de médecine de Montpellier le 3 novembre 1883 / par Léon Dumas. Source: Wellcome Collection.

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    1 pour (les animaux, à l’influence de Ions les agents extérieurs., les endurcir, dit-on. « Nous ne nous sommes pas encore avisés, dit toujours Jean-I Jacques, de mettre au maillot les petits des chiens ni des chais croit-on qu’il résulte pour eux quelque inconvénient de celle né gligence?» Mais, pourrions-nous répondre à ce sophisme, voit on les petits des animaux être exposés à tous les dangers qui entourent le berceau de l’enfant? Voit-on celui-ci arriver à la lumière avec un duvet capable de le protéger contre le froid, ce ennemi que Depaul signale avec raison comme le plus lerribl pour le nouveau-né? Et lorsqu’on vient nous rappeler à l’obser vance des prétendues règles de la nature, est-ce qu’on ne devrai pas tenir compte des cas dans lesquels elle nous donne elle-mém l’exemple d’une prévoyance merveilleuse? Ils ignorent donc, ce censeurs chagrins, que la plupart des animaux ne se reproduiseï qu’à des époques déterminées et sous des latitudes dont ils n peuvent pas franchir les limites sous peine de mort, tandis qu le nouveau-né humain arrive au monde sous tous les climats aux époques les plus diverses de l’année ! Ils ignorent que œufs des insectes restent plongés dans un sommeil profond jus qu’au moment où la température est assez élevée pour assure! l’existence de la génération à venir ; que d’autres animaux déposent leurs œufs que dans les sables exposés au soleil, land que l’enfant de l’homme naît souvent au milieu de la nuit et p; des températures les plus basses ! Ils ignorent enfin que cerlai animaux savent, avec un instinct qui s’approche de l’art, prépar à leurs petits des nids, véritables magasins de chaleur, pour confection desquels plusieurs d’entre eux vont jusqu’à se dépouill de leur propre vêtement ! Vous le voyez, Messieurs, celte erreur est grossière et ne rm rite pas un plus long examen. Permettez-moi cependant de vo citer quelques lignes de notre éloquent et sympathique Mail le professeur Fonssagrives : « L’homme n’est pas un animal, d il, et l’enfant de l’homme n’est pas le jeune d’un animal; il sociable dès le début, c’est-à-dire fait pour la vie en comm et la société lui doit une assistance qu’il lui rendra plus lard . i en Ht sis *01 lîk ■1)0 efuj Ni k K w