Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 juillet 1838 / par Éloi-Henri Crespy.

  • Crespy, Éloi Henri.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 juillet 1838 / par Éloi-Henri Crespy. Source: Wellcome Collection.

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    24 DES COMPLICATIONS DE LA PHLÉBITE. Cctle question, qui, au premier abord, paraît simple et facile, offre beaucoup de vague et trop d’étendue pour être envisagée dans le cadre resserré de mon travail. Ainsi posée, cette question me semble si difficile à résoudre, que je l’aurais passée sous silence si le règle- ment ne m’avait fait un devoir d’en parler. Essayons donc d’émettre sur ce sujet quelques idées qui m’ont été suggérées plus par le raisonnement que par les auteurs que j’ai con- sultés. foutes les maladies peuvent, il me semble, compliquer la phlé- bite, selon la constitution médicale, l’idiosyncrasie du sujet, et une infinité d’autres circonstances. Les principales complications sont la piqûre d’un nerf, d’un ten- don ; les affections gastriques, hépatiques, rhumatismales, gout- teuses, érysipélateuses, etc.; la cardite, la métrite , surtout après un accouchement laborieux ; les engorgements des glandes par suite des abcès. L’introduction d’un virus ou d’un poison dans l’économie , l’exsudation du pus dans le torrent circulatoire, sont les plus dan- gereuses. C’est de cette dernière complication qu’émane souvent la fièvre consomptive qui conduit presque toujours l’individu au tom- beau. Le typhus, la pourriture d’hôpital, les opérations majeures, etc. , peuvent être tout autant de complications de la phlébite. D’après cette simple énumération, on peut se convaincre que la phlébite n’est pas une maladie aussi simple qu’on le pense communé- ment. FIN.