Un cas d'automatisme comitial ambulatoire / par H. Grandjean.

  • Grandjean, H.
Date:
[1892]
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Credit: Un cas d'automatisme comitial ambulatoire / par H. Grandjean. Source: Wellcome Collection.

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    de maléfices et de sorcellerie, et l’apparition de ce quadrupède me paraît un argument de plus pour supposer qu’il y a a du diable » dans l’histoire du vertige paralysant, c’est-à-dire que, les cas douteux étant exclus, on pourrait peut-être expliquer la propagation épidémique de cette maladie, dans certaines cir- constances et dans certains milieux, par des influences psychiques occultes dont l’importance me paraît avoir été jusqu’ici mécon- nue. Je compte revenir plus tard sur cette question en publiant les cas que j’ai observés pendant ces dernières années. RECUEIL DE FAITS Un cas d’automatisme comitial ambulatoire, Par le Dr H. Grandjean. Communication faite à la Société vaudoise de médecine, le 6 juin 1891. Messieurs, Le cas dont je vais vous entretenir présente une analogie assez frappante avec celui qui a été étudié par M. Charcot dans les « Leçons du mardi à la Salpétrière 1 » et comme ce cas, il montre des anomalies qui en rendent le diagnostic étiologique difficile. , . ,, Je regrette de ne pouvoir vous le présenter ; mais M. I. n ha- bite pas Lausanne et a décliné ma demande. Sans cela vous auriez vu un homme de 34 ans , grand, bien musclé, au regard doux, et chez lequel l’aspect extérieur n’offre rien de parti- Coiimie antécédents, nous ne trouvons rien à noter dans la famille de notre malade. Le père est mort d’une pneumonie, les frères et sœurs se portent bien, aucun nervosisme ; un oncle seul a présenté des attaques d’épilepsie dont un accès l’a pré- cipité dans une pièce d’eau, où il s’est noyé. C’est la seule hérédité que nous ayons pu constater. M. T. est fort rangé, de mœurs paisibles, complètement etran- ger aux excès alcooliques ou autres. Il n’a jamais été malade, sauf quelques accidents dont aucun ne 1 a atteint à la tête. -Nous ne pouvons noter qu’une impressionnabilité tacile. A 1 ;1gc de 1 Policlinique 1887-1888, p. 155 et 1888-89, n° 14.