Note sur un cas de cancer du corps thyroïde avec cancer secondaire des muscles soléaire et jumeaux / par Adrien Pic.

  • Pic, Adrien, 1863-
Date:
[1888?]
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Credit: Note sur un cas de cancer du corps thyroïde avec cancer secondaire des muscles soléaire et jumeaux / par Adrien Pic. Source: Wellcome Collection.

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    de débarrasser complètement de ce gaz l’oxyde de carbone qu’il employait, et c’est à l’acide carbonique, vraisemblable¬ ment, que doit être attribué pour la plus large part l’arrêt de la germination dans les expériences du grand physiolo¬ giste. NOTE SUR UN CAS DE CANCER DU CORPS THYROÏDE AVEC CANCER SECONDAIRE DES MUSCLES SOLEAIRE ET JU¬ MEAUX ; Par M. Adrien Pic, interne des hôpitaux de Lyon. La nommée M... (Benoîte), 62 ans, couturière, entrée à l’Hôtel-Dieu, salle Saint-Paul, n° 25, service de M. Daniel Mollière, chirurgien-major titulaire de l’Hôtel-Dieu, le 11 mai 1888. Elle est atteinte depuis un an d’une hyper¬ trophie du corps thyroïde, qui n’a produit pendant plusieurs mois aucun trouble fonctionnel appréciable ; depuis six mois, elle a un peu de dysphagie et de dyspnée. Depuis quelques jours seulement se sont manifestés tous les signes d’un goitre suffocant. Le soir même de son entrée, la malade présente de la cyanose des lèvres, de l’orthopnée et du cornage. A la place du corps thyroïde normal, existe une tumeur grosse comme le poing, dure, bossselée, peu douloureuse; un prolongement s’enfonce en arrière de la fourchette sternale; la peau est parcourue par un lacis veineux de moyenne abondance ; des ganglions entourent la tumeur et lui adhèrent ; pas de gan¬ glions sus ou sous-claviculaires ; pas de battements ni de souffle. Léger degré d’exophthalmie. La malade appelle l’attention sur une tumeur siégeant à la face postérieure de la jambe droite, au niveau des jumeaux et du soléaire ; cette tumeur est dure, indolente, du volume d’une grosse orange, et paraît faire corps avec les deux couches musculaires, superficielle et moyenne, du mollet, tandis quelle glisse sur la couche profonde. L’auscultation ne révèle rien d’anormal aux poumons, sauf le retentissement des râles trachéaux et 1 obscurité du murmure vésiculaire. Bien au cœur. Pen¬ dant la nuit , à une dyspnée extrême succède le coma ;