L'ovariotomie en Suisse / par le prof. Dr Kocher.

  • Kocher, Emil Theodor, 1841-1917.
Date:
1882
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Credit: L'ovariotomie en Suisse / par le prof. Dr Kocher. Source: Wellcome Collection.

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    / 195 / / pneumonies apportés, jour après jour, jusqu’à la clétervescence, qui nous ont démontré l’utilité de l’aéràtion dans les maladies aiguës de l’appareil respiratoire chez /l’enfant, surtout quand ils vivent dans un air méphitique et i’enfermé. Bartels a déjà démontré depuis longtemps que la càuse la plus puissante des complications pulmonames, après là rougeole et la coqueluche, est la viciation de l’air et non le l efroidissement. Nous pourrions citer également plusieurs cas de hèvre typhoïde légère, suivis au Dispensaire ; tous les cas sérieüx de cette affection ont été, cela va sans dme, soignés à domicile ou envoyés à l’hôpital. Nous pi’enons les plus grandeé précautions pour l’isolement des maladies contagieuses, et faisons attendre dans une cham- bre spéciale les coqueluches. Lés cas de rougeole et de coque- luche ont été très peu nombreüx depuis le mois de juin 1881 ; c’est surtout sur l’automne |880 et sur l’hiver 1881, que se répartissent le nombre considérable de cas de ces deux maladies indiqués dans notre statistiqu^e. Les maladies du tube dige^if des nouveau-nés ont fourni un contingent relativement élevp au Dispensaire ; ce sont elles aussi qui nous ont donné les résultats les plus satisfaisants. D a suffi dans beaucoup de cas de rémrmer l’almientation, de supprimer les farines et les biscuits oiij de changer le lait poiu- amener la guérison ; nous avons pu su{vre les progrès par des pesées faites régulièrement toutes les sefnaines. Dans d’autres cas, le sirop de gomme à l’huile de rici]| (Blache), l’eau de Vichy ou l’eau de chaux, les lavements aléalins donnés tous les jours, ont été employés avec succès. Enfin, dans les cas graves de choléra infantile, nous avons employé avec succès la diète hydrique, c’est-à-dire l’eau froide kdditionuée de rhum ou de cognac comme boisson unique pendant les jours de danger, les lavements d’ipécacuanha donnés d’kprès la méthode de Chouppe et les bains de moutarde. Sur 8 cas de choléra infantile, sur lesquels nous avons des notes pœcises sur l’issue de la maladie, nous avons eu 1 cas de mort ët 7 cas de guérison. Le lait de Lancy a été la seule alimentation tolérée après l’attaque cholériforme. Beaucoup de nouveau-nés nous ont été amenés régulièrement pour suivre et diriger l’illaitement par les pesées ; nous avons pu ainsi faire de la médecine préventive par de simples conseils qui ont été en général suivis ponctuellement. Nous espérons voir à l’avenir cette cMentèle de nourrissons s’accroître, car prévenir la maladie est en général plus facile que la guérir.