Essai sur l'affection herpétique : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 août 1837 / par J.-J.h Chauvet.

  • Chauvet, J. Joseph.
Date:
1837
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Credit: Essai sur l'affection herpétique : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 août 1837 / par J.-J.h Chauvet. Source: Wellcome Collection.

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    Les darlrcs débulcnl géncralenicnl par une druplion de pelMs boutons rouges ou jaunâtres et transparens, le plus souvent réunis on un point, mais quelquefois s’étendant en rampant , comme leur nom latin l'indique : Serpiyines , quia , ritu serpentis hesliœ , reliclo priore loco , transeunt urf oi/enm ( Galien ). Ces boutons sont précé- dés ou suivis localement d’un sentiment de tension très incommode, ou de prurit excessif; quand le malade les déchire, ils laissent suinter une humeur iclioreuse , ;qui forme en se desséchant des écailles farineuses, des exfolialions épidermoïques, ou meme , suivant la consistance cl la nature de l’humeur iclioreuse , des croûtes épaisses qui recouvrent toute la partie malade. Cette éruption a lieu le plus fréquemment sans mouvement fébrile cl sans phénomènes généraux. Si les dartres sont de toutes les maladies chroniques de la peau, les mieux étudiées par rapport à leurs caractères extérieurs, on connaît peu les altérations qu'elles déterminent dans l'aipaisscur de la peau. M. Gcndrin ( traité des inflammations ), assigne pour siège primitif des darlrcs ( que je considère toujours abslractivcmcnl comme simple manifestation d'une affection générale ), le réseau muqueux de Malpighi; il a reconnu qu’elles affectent directement les fol- licules sébacés dont la sécrétion altérée donne naissance au fluide onctueux, épais, qui, se coagulant à la surface de la peau, constitue les croûtes darlrcuscs , c’est d'ailleurs sur les parties les plus riches en follicules sébacés que se montrent le plus fréquemment les darlrcs. H dit encore que les darlrcs peuvent s'étendre a toute l'épaisseur de la peau et même aux parties sous-jaccnlcs. Cette extension a surtout lieu quand un état aigu vient s enter sur la phlc-masic chronique, circonstance qui peut faire prendre a la darlrcun caractère phagédénique , ou déterminer la gangrène du derme malade. On est encore moins avancé sur la connaissance des altérations que l’affection darlrcùsc peut amener quand elle détermine la mort en se fixant sur un organe important; les lésions que Ion ren- contre n’ont rien qui puisse indiquer qu’elles sont ducs a alTection herpétique ; cl ce n’est qu’en constatant la mort après la reper- cüssiou d’une dartre,>lau’on pourrait peut-être sc prononcer.