Essai sur l'affection herpétique : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 août 1837 / par J.-J.h Chauvet.

  • Chauvet, J. Joseph.
Date:
1837
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Credit: Essai sur l'affection herpétique : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 août 1837 / par J.-J.h Chauvet. Source: Wellcome Collection.

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    lÔ s (orlus, qiii donnait pour cause uuo'sérosîlé âcre , cl dans des temps plus rapprochés où Lorry a dit ; « herpctes potiiis morbi quamdàm speciem atqve prosapiam constitueunt, quàm morbum sic propriè dictum etindividuum, « en admetlanl par conscqucnl que les variétés de dartres peuvent revêtir les formes les unes des autres , et qu’il est des dartres , arthritiques, scorbutiques , struincuses , vénériennes, il ne larde pas à dire que si par toutes les eauses admises par les anciens , on peut expliquer quelque chose de la formation des dartres , « superest tamen , , aliquid quod se non sinat arripit;y> tous ont cherché à admettre quelque chose qu’ils n’ont pas pu expliquer. Que conclure de ce vague : qu’il faut employer une expression qui ne fasse rien préjuger , et se contenter de saisir ce que l’observation et le raisonnement basés sur l’expérience et les principes généraux de la science médicale, peuvent fournir. El d’ailleurs que sait-on de plus sur la nature de l’affection rhumatis- male , goutteuse , scrophuleusc , etc. El pourtant l'art a su trouver des moyens qui combattent ces affections soit par l’empirisme pur , soit par l’empirisme raisonné. Le moyen d’envisager les dartres sous le point de vue le plus utile , et qui conduise aux indications les plus fondamentales, c’est de se rappeler que ce ne sont pas des dartres que l’on a à classer, à diviser, à subdiviser à l’infini, mais des darlreux à guérir , à sou- lager , ou à conserver en respectant un travail dont la répercussion pourrait être funeste pour leurs jours. Il s’agit donc d’examiner allenlivcracnt les individus dans leur constilutiou, étudier avec soin, les complications diverses d’autres affections , ou de lésions organiques qui changent essentiellement la méthode curative , telles que les affections rhumatismale , gout- teuse, slruineusc, scorbutique, vénérienne, qui ne produisent pas plus des dartres par elles-mêmes, comme semble l’indiquer le savant Lorry, que des graines de poirier donnent naissance à des pru- niers ( P. Frank), mais qui subjuguent l’affection herpétique et donnent aux diverses manifestations de celle affection des carac- tères plus on moins insidieux qui réclament des moyens dillércn» et appropriés à chaque affection complicante.