Note sur l'anthrakokali et sur l'emploi de ce nouveau médicament du Docteur Polya dans les affections herpétiques ... / [Miksa Móricz Jacobovics].

  • Jacobovics, Miksa Móricz.
Date:
1840
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Credit: Note sur l'anthrakokali et sur l'emploi de ce nouveau médicament du Docteur Polya dans les affections herpétiques ... / [Miksa Móricz Jacobovics]. Source: Wellcome Collection.

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    dans ce genre de maladies, dont la guérison radicale, dans la majorité des cas, est toujours restée un problème très difficile ou impossible à ré¬ soudre, même pour les praticiens les plus habiles. Les faits choisis et les vues pratiques qui ont été publiés par M. le doc¬ teur Polya sont les fruits d’un travail assidu et impartial de plus de trois ans. Gomme les vrais observateurs de tous les âges, lui aussi a eu maintes fois l’occasion de constater : 1° Qu’un grand nombre de maladies de la peau sont héréditaires; 2° Qu’elles se montrent réfractaires très souvent au traitement le mieux dirigé ; 3° Qu’elles se reproduisent avec une facilité et une opiniâtreté déses¬ pérantes ; U° Qu’aprèsleur disparition spontanée, ou produite par les moyens de l’art, se développent souvent des affections dangereuses des organes in¬ ternes. Ces faits importans, qui se répètent tous les jours, l’ont conduit à ad¬ mettre un vice interne, une diathèse particulière, qui produit et entre¬ tient un grand nombre de maladies de la peau. En examinant les antécédens de ces affections, les succès et les échecs qu’il a eus dans leur traitement, il a trouvé : 1° Que beaucoup de maladies de la peau se développent sans cause appréciable ; 2 Que la gale avait souvent précédé le développement de quelques- unes de ces maladies ; 3° Que beaucoup d’entre elles naissent et persistent sous l’influence des vices syphilitiques et scrofuleux. De plus, le même praticien s’est convaincu : 1° Que les maladies de la peau qui succédaient à la gale ont été avan- lagèusement modifiées, et quelquefois même elles ont disparu par l’usage interne du soufre; nombre de fois elles ont récidivé, n’alfectant plus leur forme primitive, mais présentant la modification que leur avait d’a¬ bord imprimée le traitement sulfureux; 2° Les maladies de la peau qui se sont développées sous l’influence du virus vénérien sont souvent modifiées par un traitement mercuriel ; mais dans beaucoup de cas on ne parvient pas à guérir radicalement ces affec¬ tions compliquées, à l’aide du mercure seul; 3° La scrofule, qui occasione si souvent des maladies cutanées, cède dans un grand nombre de cas «à l’emploi bien réglé de l’iode et des pré¬ parations iodurées : les engorgemens des glandes du cou, des aines, etc.;