Note sur l'anthrakokali et sur l'emploi de ce nouveau médicament du Docteur Polya dans les affections herpétiques ... / [Miksa Móricz Jacobovics].

  • Jacobovics, Miksa Móricz.
Date:
1840
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Credit: Note sur l'anthrakokali et sur l'emploi de ce nouveau médicament du Docteur Polya dans les affections herpétiques ... / [Miksa Móricz Jacobovics]. Source: Wellcome Collection.

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    gères, avec accélération du pouls, suivies de sueurs générales plus ou moins copieuses, avec sensation d’ardeur à la peau. Le plus grand nombre ne fut pris de ces symptômes que du cinquième au septième jour; d’autres même du quatorzième au quinzième; le plus petit nombre enfin le tren¬ tième jour environ. Ces sueurs sont ordinairement chaudes, quelquefois pourtant elles sont froides, et elles reviennent plus ou moins longtemps, le matin surtout, bien que les malades soient couchés sur la paille et légèrement couverts; et, chose digne de remarque, ces sueurs n’entraînent à leur suite ni fai¬ blesse ni pâleur; loin de là; le corps se sent allégé, plus dispos, et le teint de terreux qu’il était devient plus clair et plus vif. Ces sueurs générales ont un nombre indéterminé de nuits; lorsqu’elles ont cessé, le malade en éprouve encore de partielles, qui sont chaudes ou froides et reviennent pendant un temps plus ou moins long. Les sueurs locales alfectent surtout les parties atteintes de l’éruption; cependant c’est sous les aisselles, sur les mains, les jambes, sur le talon et le dos du pied, et sur les parties génitales qu’on les rencontre le plus ordinaire¬ ment; elles durent souvent jusqu’à l’extinction de la maladie. Néanmoins, on a vu un très petit nombre de malades n’éprouver de sueurs ni géné¬ rales ni locales. Les sueurs décrites constituent l’action générale du remède sur l’or¬ ganisme. Aussitôt que les sueurs nocturnes apparaissent, les plaques dartreuses augmentent, deviennent plus rouges et secrétent davantage; bien plus, on voit apparaître de nouvelles éruptions accompagnées de prurit noc¬ turne, ou bien le malade est tourmenté par une urticaire ou par un éry¬ sipèle. Chez quelques malades, 'il se développe la nuit sur divers points des vésicules prurigineuses qui disparaissent le matin, et l’absence de l’épi¬ derme déchiré par les doigts du malade n’en laisse voir que les traces. Après que ces phénomènes de réaction locale ont duré un certain nombre de jours, le prurit, la rougeur, la sésrétion morbide de l’éruption diminuent, et quand la dartre est sans complication, l’amélioration en est manifeste. Cependant si la maladie est très intense, malgré cette rémis¬ sion, on voit souvent, dans un délai plus ou moins court, la rougeur, le prurit et la sécrétion renaître avec plus d’activité, et peu à peu la mala¬ die reprend son premier état, ou bien l’amendement se prononce; et, chose étrange, ces exacerbations reviennent très souvent au retour de la pleine lune, soit par quelque influence inconnue ou par simple coïnci¬ dence. La réaction générale et locale que nous venons de signaler ne suffit pas