Introduction à la minéralogie / [Alexandre Brongniart].

  • Brongniart, Alexandre, 1770-1847
Date:
1824
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Credit: Introduction à la minéralogie / [Alexandre Brongniart]. Source: Wellcome Collection.

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    15. Le corps en comluslion. L’objet qu'on se propose est, comrne nous lavons dil, de projeter sur le corps soumis a l’epreuve du feu , un jet de flamme , ayant une tres-grande intensite de chaleur. II faut pour eela : Que la flamme soit suflisamment large, qu'elle soil la plus pure possible , c’est-a-dire exempte , autant qu’on le peut, de furnee exterieure. 2.0 Qu’elle soit toujours a la meme hauteur, et non sus- ceptible d’etre alteree , diminuee d’intensitd, etc., par Tac- tion de fair du chalumeau. Une lampe, aliinentee de bonne huile, ayant une meche plate d’une dimension convenable, une lampe qui soit sus- ceptible de se placer a la hauteur et dans la position la plus convenable a l’observateur , dont le diametre n’ecarte pas trop la tige du chalumeau, de celle du support, esl le foyer de combustion le plus convenable : chacun peut la faire faire comme il le prdfere, quant a la forme, aux dimen- sions, etc. Nous donnons ici, pi. II, fig. 1 , celle qui nous a paru la plus commode. Au defaut d’une lampe , on peut se servir d’une chandelle, mais on en devine aisement tous les inconveniens , sans qu'il soit nccessaire de les d^tailler. Une bougie agrossemechepeut suppleer a l'une eta l’autre , mais elle a plusieurs des inconveniens de la chandelle ; la flamme d'une bougie ordinaire est trop maigre, et par con- sequent trop foible. La flamme d'une meche de lampe, de chandelle ou de bou- gie presente plusieurs parties distinguees par leur teinte. En nous bornant aux principales, on yremarque: le centre (e), un espace conique et obscur; c’est, comme l’a fait voir M. Davy par samaniere de couper les flammes, un espace sans combus- tion, mais rempli du gaz qui se degage de la meche, et qui, etant abrite du contact de l’air par ses couches exterieurcs en combustion, n’est pas encore allume. L'exlerieur (f), ou la flamme proprement dite, qui est d'un blanc d'autant plus eclatant, qu’il s’approche davantage de lapointe de la flamme,