Essai sur le goître : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 2 juillet 1836 / par J. Jourde.

  • Jourde, J.
Date:
1836
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Credit: Essai sur le goître : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 2 juillet 1836 / par J. Jourde. Source: Wellcome Collection.

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    tation joue le principal rôle dans le gonflement de celle glande , et dans les dégénérescences dont elle peut être le siège. Nous nous proposons d’étudier sous le nom de goitre, non-seulement l’hypertrophie de cette glande, mais encore ses autres altérations de texture qui peuvent l’affecter en raison des complications qu’elles ajoutent à la précédente, et de l’intérêt qu’elles offrent sous le rapport du diagnostic. Jetons auparavant un coup-d’œil sur l’anatomie du corps thyroïde. CONSIDÉRATIONS ANATOMIQUES. », L’histoire pathologique des altérations des organes, et la déduction opératoire qui en découle, se tiennent si bien liées à la connaissance exacte de l’anatomie , de leur texture et de leurs rapports, qu’il est indispensable de fonder sur leur étude l’appréciation des états morbides et de certains moyens curatifs qui peuvent leur être appropriés ; c’est dans ce but pratique que nous allons exposer en peu de mots l’ana- tomie de la glande thyroïde. Le larynx à sa partie inférieure et latérale, ainsi que les premiers cerceaux de la trachée-artère, se trouvent protégés par un corps en forme de croissant, à concavité supérieure , de nature glanduüforme, et qu’on a appelé corps thyroïde. Cet organe, dont les usages sont restés jusqu’ici ignorés, se trouve donc placé à la partie antérieure et moyenne du cou, séparé de l’os hyoïde et du sternum par une dis- tance égale (jui a été évaluée à deux pouces et demi chez l’homme adulte, la tête étant supposée légèrement renvoyée en arrière. Ses rapports sont utiles à connaître. Elle est enveloppée immédia- tement dans sa totalité par un sac ceilulo-fibreux, dû à la bifurcation de l’aponévrose cervicale qui était restée simple depuis son insertion à l’os byoïde , jusqu’au bord supérieur de la glande thyroïde. Ces deux feuillets, après l’avoir ainsi engaînée, se rapprochent de nouveau pour former des gaines aux veines thyroïdiennes, ainsi qu’aux autres parties voisines, et s’écarter plus bas encore , de manière à venir em- brasser dans leur intervalle l’épaisseur de la poignée du sternum.