Principes de botanique, expliqués au Lycée républicain / Par Ventenat.

  • Ventenat, É. P. (Étienne Pierre), 1757-1808.
Date:
An 5 me [1795]
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Principes de botanique, expliqués au Lycée républicain / Par Ventenat. Source: Wellcome Collection.

    2/256
    ( Worms. Oinmele bruits répand que la, nation ffâïiçaise le regarde cornrae un acte dbüstilité.que d’accorder plus lorig-teinps un séjour à ces émigrans , noos tious IiAtons de vous donner part de ^_os sentinicns et des démar- ches ({ue nous avons prises au sujet de leac séjourneinent à noue ville. Nous vous demandons très - hum- blement , b^e.-sieurs , de faire con- nohre nos senti mens exprimés dans la lettre c-)oinleaux départemens , qui , par une supposition contraire , ppurroieni être chargés des ordres que la nation française ne voudroit pas voir exécuter contre une ville qui ne souhaite rien de pl^rs que de lui donner des preuves de son estime et de son attachement. • Signés , le consul , Bourguemaître «t sénateurs de la ville libre impériale deNS'^orms. %eura des mêmes an roi, du 22 déoembre. S X R E , Les intentions de votre majesté à l’égard des Français érnigrans , que nous annoncent les nouvelles publi- ques , nous obligent à faire coimoître â votre majesté la situation où se trouve maintenant la ville de Worms par rapport aux Français qui , pour quelque temps, y avoient pris séjour. La vilW de Worms est bien éloignée de concevoir aucun dessein qui pour- roit dépltjire à votre majesté ou à l’il- lustre iia\ion française : comme ville împéjriale gui jouit de la protection de l’emperepr et de l’empire, elle ne sou- haite qu<son repos et l’amitié de ses voisins. Ce n’éloit donc pas pour fa- voriser dis projets d’hostilité qu’elle permetivii un séjour , d'ailleurs tout tr 1 ) innoeent, à un petit nombre d çais qui y étoient réfugiés ; ma que l’électeur de Mayence »v cordé sa maison, qu’il lienten pr h la villede Worms , à M. le pr Conêlé, celle-ci ne regardoit ce: gers que comme d’autres part qaiydemenrent par leur convt Persuadés qpe le seul séjour de; çdis ne nous attireroit pas la d de voire majesté , nous ne souf jamais qu’aucun rassembleint d’autres dispositions militaire! tent dans fenceinte de nolrt toire. D'après ces seniiinens jiouvou.s attester que nous n’< pas hésité à prendre toutes les res nécessaires pour éloigner h- soupçon qu’avuic pu exciieî jour des Français à notre v lle^ tôt que nous serions inslrt dessus de la vo'ontéde votre 11 Maintenant que des avis publi en avertissent, nous n’avons pli de remettre à M. le prince de la réquisition rie changer son et de quitter notre ville avet sa suite. En exécutant par ce ce qui est dans notre pouvoir osons nous flatter que votre 1 daignera agréer ces dé_march< produit le xèle qui nous aniin tout ce qui pourra plaire à vuti jesté , et nous espérons en temps que filiustre nation fq se convaincra p»ir là combier souhaitons de cultiver son am Nous supplions votre niaje nous accorder pour l'avenir sa et sa protection très - puissan d’accepter les sentimens les pl pectueux avec lesquels nous so sire, de votre majesté , les très-, et très-obéissans serviteurs. Signés , le consul, JJourgue^