Rapport de MM. Hallé, médicin ordinaire de sa majesté, ... et Thillaye, professeur ... sur un procédé mécanique, au moyen duquel M. Delacroix a suppléé à l'action des tendons extenseurs des deux mains paralysés, chez un musicien pianiste attaché au Théâtre italien de sa majesté l'impératrice. Ce procédé fait le sujet d'un mémoire présenté et lu à la Société de la Faculté de médecine, dans sa séance du 19 août 1813, par J.F. Delacroix, d'Orléans.

  • Hallé, J. N. (Jean Noël), 1754-1822.
Date:
[1813]
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Credit: Rapport de MM. Hallé, médicin ordinaire de sa majesté, ... et Thillaye, professeur ... sur un procédé mécanique, au moyen duquel M. Delacroix a suppléé à l'action des tendons extenseurs des deux mains paralysés, chez un musicien pianiste attaché au Théâtre italien de sa majesté l'impératrice. Ce procédé fait le sujet d'un mémoire présenté et lu à la Société de la Faculté de médecine, dans sa séance du 19 août 1813, par J.F. Delacroix, d'Orléans. Source: Wellcome Collection.

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    gonisme des extenseurs des doigts est fidèle- ment représenté par l’élasticité de ces verges , les flexions musculaires alternent facilement avec les extensions élastiques , sans gêner les mou veine ns latéraux vers les bords radial et cubüal rie la main, et le pouce est aussi retenu très-doucement dans un état modéré d’ab¬ duction. L’effet immédiat de cette application a été tel qu’on se l’était promis , et le résultat a été au-delà de ce qu’on pouvait attendre d’une application mécanique. La main, en reprenant ses mouvemens , a repris de hembonpoint, excepté dans la masse musculaire qui envi¬ ronne la première phalange du pouce de la main droite. Nous avons vu l’artiste même dont ia maladie fait le sujet de cette observa¬ tion, Nous avons jngé de son état actuel qui est tel que nous venons de le dire ; il nous a con¬ firmé les détails de sa maladie antérieure, et le mémoire présenté à la Société, accompagné d’un modèle et d’un dessin , a été rédigé par un jeune médecin , M. Delacroix, neveu de l’artiste auquel on doit, ainsi que nous l’avons dit , un grand nombre de constructions méca¬ niques utiles. Ce jeune homme , interne en mé¬ decine à l’Hôtel Dieu de Paris, essentiellement livré à l’étude de l’art de guérir, s’est aussi associé aux travaux ingénieux de son oncle. L’observation dont nous venons de rendre compte à la Société, ne présente quel’applica-