Sur les plaies pénétrantes de la plèvre et du poumon : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 mai 1908 / par Antoine Vignard.

  • Vignard, Antoine, 1883-
Date:
1908
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Credit: Sur les plaies pénétrantes de la plèvre et du poumon : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 mai 1908 / par Antoine Vignard. Source: Wellcome Collection.

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    s’est brusquement accru, soit à la suite d’une exsudation résultant de pleurésie traumatique et surajoutée à 1 hé- mothorax, soit à la suite d’une hémorragie secondaire. Dans ce cas, s’il n’y a aucun signe d’infection grave, on pratiquera tout d’abord une ponction «aspiratrice ; le plus souvent cette évacuation fera cesser l’oppression et le bles- sé guérira sans nouvel accident, si le liquide retiré est noirâtre, hématique, incoagulabie. Mais si la ponction ra- mène du sang rouge, il faut craindre une hémorragie se- condaire qui présente toutes les indications thérapeuti- ques déjà indiquées. Les symptômes d’augmentation de l’épanchement peu- vent s’accompagner d’une élévation de température avec pouls fréquent, chaleur de la peau, finissons ; il s’est pro- duit de l’infection intrapleurale et il faut procéder au trai- tement habituel de cette infection ; on pratique une pleu- rotomie large et, après évacuation, on place un bon drai- nage. Avant de terminer, nous devons parler de la conduite à tenir en cas de corps étrangers demeurés dans la blessure. Si une balle, après avoir traversé le thorax, est allé se lo- ger sous la peau, on attend quelques jours et on l’extrait ensuite par une petite incision faite à son niveau. Si le corps étranger fait saillie à l’extérieur, il est indiqué de l’extraire ; mais dans le plus grand nombre de cas, il ne faut pas explorer la plaie pour pratiquer l’extraction à moins que des complications inflammatoires et infectieu- ses ne vous y obligent. Le corps étranger s’enkyste le plus souvent et il y a guérison complète sans que l’on ait à intervenir.