La paralysie ascendante aigue (Syndrome de Landry) : etude historique et critique / Henry Martinet.

Date:
1897
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Credit: La paralysie ascendante aigue (Syndrome de Landry) : etude historique et critique / Henry Martinet. Source: Wellcome Collection.

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    r^unir ces affections qui avaient et6 s6parees en nosogra- phie comme s’il s’agissait la d’affections distinctes ». Et plus loin, p. 97 : « En rdsume nous pensons que le groupe des paralysies ascendantes aigues renferment des faits qui doivent etre ecartes et que ceux qui restent dans le cadre de la maladie affectent une marche variable. Les uns, rapides, se rap- prochent de la paralysie sp inale aigue, aussi bien par les symptomes qui sont les memes (?) que par leur generalisa- lion,et le fait de M.Kiener (1) montre que le rapprochement peut etre constate anatomiquement (?). Les autres, au con- traire,par leur marche plus lente, servent de liaison entre la paralysie spinale aigue et I’atrophie musculaire progres- sive ». On voit le chemin parcouru en peu de temps. En 1871 (These de Chalvet) la paralysie ascendante aigue est un etat pathologique absolument inconnu au point de vue anato- mique. En 1873, (These de Petitfils) c’est une atrophie sub- aigue des cellules des comes anterieures. Sans insister da vantage sur la contradiction qu’il y avait a attribuer un processus subaigu a une affection qui, dans les deux cas les mieux observes (Landry, Levi), s’etait terminee par la mort au bout de huit jours, il importe de constater cette tendance a identifier la maladie de Landry a la polio- myelite anterieure aigue. C’etait la en effet le nom propose par Kussmaul (2) pour designer la lesion spinale de la para- lysie infantile. Le mot fit fortune et bien que Charcot ait tente de lui substituer celui plus exact de tephromyelite, c’est le premier qui a ete conserve par I’usage, servant a (2j II s’agit de I’autopsie du malade qui fait le sujet de la these de Chalvet; nous avons rapporte textuellement I’examen de Kiener a dessein. (1) Berliner Minische Wochenschrift, 1874, n° 1, p. 3.