Vitiligo et goitre exophthalmique : thèse pour le doctorat en médecine / par Noel Reynaud.

  • Raynaud, Noel.
Date:
1875
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Credit: Vitiligo et goitre exophthalmique : thèse pour le doctorat en médecine / par Noel Reynaud. Source: Wellcome Collection.

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    Aran [Archives générales de médecine^ 4861) admet comme point de départ de l'affection, un état d'irritabilité du cœur et des artères du cou, suivi d'une dilatation avec hy- pertrophie. Mais cette dilatation ne saurait être, selon lui, considérée comme point de départ de la maladie. Précé- dant ces symptômes, dit-il, ou coïncidant avec eux, il existe des troubles variés vers le système dig-estif, les appareils sécréteurs et le système nerveux qui ne peuvent laisser aucun doute sur le lien qui les unit. Ce lien paraît être un trouble du g-rand sympathique. Pour Trousseau [loc. cit. ), la cachexie de la maladie de Graves n'est que le dernier terme d'une série morbide qui commence par des congestions multiples, lesquelles déri- vent elles-mêmes d'une modalité spéciale du trisplanchni- que. En résumé, dit-il, le g-oître exophthalmique est pour nous, au moins, une névrose du grand sympathique, sinon une maladie avec lésion matérielle du système nerveux g-anglionnaire. M. Piorry ( Discours à l'occasion du rapport de Trous- seau sur la maladie de Graves, 22 juillet 1862. Discussion à l'Académie de médecine 1862) met le g-oître sur le pre- mier plan et admet son retentissement mécanique sur les autres fonctions. Beau (Discours sur le même suj'et, 2 août 1862) ne voit dans le goitre exophthalmique qu'une cachexie ou une chloro-anémie spéciale, avec prédominance marquée des symptômes cardiaques et vasculaires tenant à une dilata- tion hypertrophique curable du cœur. M. Bouillaud (Discours sur le même sujet, 2 sep-