Étude de la sclérodermie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Léopold Fouquet.

  • Fouquet, Léopold, 1877-
Date:
1903
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Credit: Étude de la sclérodermie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Léopold Fouquet. Source: Wellcome Collection.

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    Oribase signale des cas beaucoup plus intéressants d’in- duration et d’épaississement de la peau ; il indique même comme traitement de cet état particulier les bains chauds. Avicenne cite certains faits qui pourraient être interprétés à la rigueur comme des cas de sclérodermie. Zacutus Lusitanus raconte qu’une femme affectée « d’obs- truction squirrheuse des viscères » fut prise subitement d’un endurcissement de la peau, laquelle par sa dureté et son épaisseur rappelait l'aspect du cuir de bœuf ou d’une écorce d’arbre. Diemerbrœck cite l’observation d’une femme qui pou- vait encore un peu mouvoir ses membres, mais dont la peau était partout raide et tendue comme la peau d’un tambour. Du trouve des faits analogues de Curzio, d’Unlervood. En 1777, Lorry traite de l’induration de la peau surtout au point de vue étiologique; pour lui, les causes de la maladie sont extérieures et intérieures. On ne peut tenir grand compte de ces travaux, car l’auteur confond la stégnose et l’ichlyose. A la même époque, Henckel rapporte une observation. En 1817, Alibert signale des faits si intéressants, qu’il peut être considéré, ainsi que l’ont d’ailleurs déjà démontré nombre de dermalologisles et particulièrement Al. Besnier, comme le premier auteur ayant donné une description régulière de la maladie. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter la Nosolo- gie naturelle : « On a cru jusqu’à nos jours, dit Alibert, que la sclérémie n'attaque que les enfants nouveau-nés, mais je puis prouver par des faits irrécusables que dans quelques cas, rares à la vérité, les adultes sont susceptibles d’en être atteints ; j’établirai, du reste, pour la sclérémie les mêmes distinctions que pour la maladie précédente (l’adélopariej. Elle est univer- selle ou partielle, ce qui est nécessaire pour fonder le pronos- tic. » On trouve plus loin : « Sclérémie partielle : Aucun auteur