Étude de la sclérodermie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Léopold Fouquet.

  • Fouquet, Léopold, 1877-
Date:
1903
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Credit: Étude de la sclérodermie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Léopold Fouquet. Source: Wellcome Collection.

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    fait. A ce propos, de Rarensprang croit pouvoir attribuer à la cessation de la sécrétion sébacée les altérations de la peau. Bazin, ayant eu l’occasion d’observer quelques malades atteints de sclérodermie, croit que cette entité morbide est une lésion de même ordre que la eliéloideel les tumeurs fibro- plastiques, qu’elle naît et se développe sous l’influence d’un état morbide général, de nature diathésique, état se tradui- sant par l'infiltration dans le tissu de la peau d un élément de nouvelle formation, l’élément fibro-plastique. Austpitz croit que la maladie consiste dans une hypertro- phie considérable du tissu conjonctif causant une stase san- guine dans les capillaires du derme. Citons encore les obser- vations de Villemin et de Mirault d’Angers. Celle-ci présente une réelle importance, car c’est la première fois qu’on signale la sclérodermie localisée aux extrémités digitales. Verneuil, qui fut chargé de faire l’examen anatomo-pathologique de l’un des doigts qui avait été amputé, croit qu’il s’agit d’une maladie générale se rapportant à l’arthritisme. En 1863, Gamberini, en Italie, à l’occasion d’un fait qu’il a pu observer, croit pouvoir diviser la sclérodermie en trois classes : sclérodermie rhumatismale, scrofuleuse et scor- butique. En 1863, nous avons la thèse d’Horteloup qui résume toutes les observations parues et en fait connaître plusieurs inédites dues à l'anas, Maurice Raynaud et au professeur Eournier. Se basant sur ce que la peau contient de véritables fibres musculaires de la vie végétative, il conclut que l’induration esL due à un spasme permanent de ces fibres ; mais ces fibres sont innervées par des nerfs qui viennent du grand sympathi- que; aussi est-il porté à croire que la lésion primitive siège dans les centres nerveux ganglionnaires. L’année suivante, nouvelle thèse due à Le Breton, qui s’efforce surtout, d'après l’élude des symptômes,de différencier