Dissertation sur le charbon malin de la Bourgogne, ou la pustule maligne. Ouvrage couronné par l'Académie de Dijon ... / par M. Thomassin.

  • Thomassin, M. (Jean-François), 1750-1828.
Date:
1782
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Credit: Dissertation sur le charbon malin de la Bourgogne, ou la pustule maligne. Ouvrage couronné par l'Académie de Dijon ... / par M. Thomassin. Source: Wellcome Collection.

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    prétend établir entre ces deux fortes de tumeurs. On y lit que ce bouton fingulier croit pendant lix mois, qu’il fuppure& rend un peu de liqueur acre pendant fix autres mois , & qu’enfin il fe defféche , enforte qu’on en eft guéri au bout d’un an. Je laiffe ptéfentement à juger fi la parenté eft bien fondée & fi M. Pau- iet a du talent pour les généalogies. Il eft dangereux que de la confufion avouée par des fuffrages académiques , qui régné dans mon ouvrage , on ne tire des in- duétions funeftçs au genre humain , c’eft M. Paulct qui pa*Je> ce qui le confirme, ajoilte-t-il, dans l’idée qui lui eft particu- lière depuis long-temps , qu’il n’y a que les facultés de Méde- cine qui foyent en état de prononcer fur les queftions relatives à l’art de guérir. Sans répondre à ce que cette tirade a de mal- honnête , je dois rappeller à M. Paulct un axiome inconteftable avoué de toutes les perfonnes de l’art 5 c’eft que les théories par- ticulières, les opinions, les omijjïons memes ne peuvent devenir funejles au genre humain qu’en influant fur la pratique, & l’on verra que les conFufions, les omiffions, les analogies peu heu- reufes çff mal fondées de mon ouvrage ne font point dans ce cas , puifque M. Puulet convient que le traitement que je propofe pour la puftule maligne lui a paru très-méthodique & très-pro- pre à remplir en général les indications qu’offre la maladie. Que M. P. s’accorde au moins avec lui-même, il n’eft pas étonnant qu’il ne foit pas de l’avis des autres, mais devroit-il ainfi s’ou- blier? Je ne le fuivrai pas plus loin, & je laifferai un libre champ aux réflexions que fa critique peut fuggérer, je ne m’ar- rêterai point non plus aux autres petites carreffes qu’il a bien voulu me faire en rendant compte de l’ouvrage de M. Ch. Je dois dire auffi qu’il a voulu prendre ma défense contre ce der- nier , jè lui en marque ici ma reconnoiffancc.