Phtisie aiguë / par L. Dreyfus-Brisac et I. Bruhl.

  • Dreyfus-Brisac, Lucien.
Date:
1892
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Credit: Phtisie aiguë / par L. Dreyfus-Brisac et I. Bruhl. Source: Wellcome Collection.

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    rôsiiUat d’une intoxication lente causée par la résorption des produits microbiens, insuffisante à troubler la santé du moins en apparence, mais créant une prédisposition telle que, si une faible quantité de virus vivant pénétrait dans l’économie, ou assisterait au développement d’une tuberculose aiguë. 4° Lésions produites par le bacille. — La présence du bacille dans le sang ne suffit pas, ainsi que nous l’avons dit, à provoquer la tuberculose miliaire. Il est impossible que chez les phtisiques chroniques il n’y ait pas de temps en temps passage dans le sang d’un certain nombre de microbes et pourtant il n’y a pas généralisation. D’un autre côté, certains auteurs admettent une véritable septi- cémie produite parle bacille de Koch; l’individu meurt infecté avant l’apparition des granulations tuberculeuses. Les recherches expérimentales de M. Yersin ont montré qu’en injectant dans les veines d’un lapin une grande quantité de bacilles de la tuberculose, l’animal sucçombe au bout de quelques jours; à l’autopsie on trouve les bacilles disséminés dans les organes, on constate quelques réactions cellulaires et de petites thromboses des vais- seaux; il n’existe cependant aucune granulation tubercu- leuse visible à l’œil nu, aucun tubercule visible au microscope; il s’agirait d’une septicémie bacillaire. Cette forme de tuberculose s’observe-t-elle chez l’homme? Oui, semble-t-il, d’après M. LandouzyL qui insiste sur une mo- dalité particulière de tuberculose, à laquelle il propose de donner le nom de typho-bacillose ou plus exactement de fièvre bacillaire prétuberculeuse à forme de fièvre typhoïde. Cet état infectieux, qui cliniquement se rappro-