L’herpétisme : pathogénie manifestations, traitement, pathologie expérimentale et comparée / par L. Gigot-Suard.

Date:
1870
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Credit: L’herpétisme : pathogénie manifestations, traitement, pathologie expérimentale et comparée / par L. Gigot-Suard. Source: Wellcome Collection.

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    et où la bile n'a aucun ucc.ôs dans l'inLestin, on no trouve par, de stercorine dans les selles. Mais dans les cas de jaunisse avec clio- lestérine, on peut rencontrer de la cholestérine ((pioiciue toujours en proportion très-réduile), ce qui dénote une élimination insuf- fisante de la cholestérine du sang ; cependant son excrétion n'est pas entièrement suspendue. Ainsi, d'après M. Flint, la cholestérine accumulée dans le sang produirait des accidents cérébraux semblables à ceux que Wilson attribue à l'urée, Frerichs à l'ammoniaque, Schotin, Scherer, Zalesky, Chalvet, etc., etc., aux matières dites extractives. Mais la preuve expérimentale manque aux assertions du professeur de New-York, comme à celles des autres observateurs. « Nous avons été forcé, dit-il, de nous servir exclusivement de cas pathologi- ques pour étudier la cholestérine, car, en opérant sur de grands animaux, personne n'a encore réussi à extraire le foie (comme nous extrayons les reins), pour noter les symptômes d'empoisonnement et démontrer l'accumulation de la cholestérine dans le sang. Nous n'avons pas pu, par suite de l'insolubilité de la cholestérine, faire des expériences en Vinjectant dans les vaisseaux sanguins » (1). Rien ne prouve donc que les symptômes attribués à la choles- térine résultent de l'adion immédiate, spéciale de' ce principe excrémentitiel. D'un autre côté, il ne paraît pas possible qu'un organe aussi important que le foie soit j)rofondément modifié dans sa structure et ses fonctions, sans qu'un grand retentissement s'en suive sur tout le reste de l'organisme. Alors pourquoi mettre la cholestérine directement et exclusivement en cause dans une per- turbation aussi grave? Quoiqu'il en soit,» cette substance excrémentitielle a certaine- ment une action pathogénétique, comme toutes les autres, lorsque, par suite d'insuffisance hépatique, elle s'est accumulée dans le plasma sanguin. On la trouve souvent dans un grand nombre de Ijroduits morbides, tels que les tumeurs cancéreuses, les tumeurs enkystées (où elle est très-abondante), les dépôts athéromatiques de la tunique intermédiaire des artères, les tumeurs du cerveau, le liquide de l'hydrocèle, le tubercule cru, les tumeurs épithéliales et * le pus. Je l'ai rencontrée moi-même dans la sérosité de plusicurc; vési- catoires appliqués à une dame qui était atteinte d'ictère grave ù la (1) Op. cit., p. 90.