Essai sur les hémorrhoïdes : thèse inaugurale présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 août 1838 / par Louis-Guillaume Piéchaud.

  • Piéchaud, Louis Guillaume.
Date:
1838
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Credit: Essai sur les hémorrhoïdes : thèse inaugurale présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 août 1838 / par Louis-Guillaume Piéchaud. Source: Wellcome Collection.

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    elle ne soulage jamais les malades; bien plus, elle augmente iejir faiblesse ; à mesure que le sang se répand . il tend à se répandre davantage parce que le relâchement des vaisseaux augmente de plus en plus, f-e llux arrive ordinairement à des sujets faibles et cachec- tiques. chez lesquels les solides manquent de ton, de consistance, de fermeté; leurs fdires sont flasques, jieii susceptibles de se mou- voir, quoique souvent très-sensibles aux diverses impressions. Telle est l’opinion de M. le professeur Marjolin . qui, dans scs leçons, s’est livré à des considérations pratiques sur les hémorrhagies constitu- tionnelles, et contre lesquelles il prescrit les toniques et les astrin- gents. INe pourrions-nous pas dire aussi qu’il dépend d’un défaut de plasticité du sang, toujours séreux, pâle et légèrement rosé ? On sait que des hémorrhagies de celte nature sÿ sont déclarées mortelles à la suite des plus faibles lésions, telles que la piqûre de quelques sangsues ou l’extraction d’une dent, bn voici un exemple emprunté au journal de médecine pratique. line jeune fille de dix-huit ans devait subir une- opération pour une tumeur fibreuse de l’aisselle , lorsqu’elle fut prise d’un crache- ment de sang; Dupuytren, dans le service duquel elle se trouvait, « lui fit pratiquer une saignée du bras ; non-seulement le crachement de sang ne fut point arrêté, mais encore cette saignée donna fieu à une nouvelle hémorrhagie. Du sang artériel s’échappa en abon- dance de la plaie, mais il ne provenait pas de l’artère lésée, puis- que la saignée avait été faite sur le trajet de la céphalique; il sortait des lèvres de la division pratiquée à la peau : on reconnut aussi que celui que la malade crachait provenait d’une alvéole. Malgré tous les secours qui lui furent portés, cette fille succomba au bout de quatre jours. La seule lésion que l’on remarqua à l’autopsie fut une très-grande quantité de sérosité qui se trouvait dans le péricarde , et une substance molle de la consistance du tissu pulmonaire qui remplissait l’oreillette droite du cœur. Dans l’exercice de la médecine, nous avons aussi rencontré plusieurs faits de ce genre, celui , entre autres, d’une dame âgée de plus de soixante ans, qui, apres un chagrin long-temps concentré et occa-