Neurasthénie et états neurasthéniques : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 21 mai 1907 / par Paul Fabri.

  • Fabri, Paul, 1881-
Date:
1907
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Credit: Neurasthénie et états neurasthéniques : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 21 mai 1907 / par Paul Fabri. Source: Wellcome Collection.

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    les-ci ]>résentuicnl ii('ll(Mnenl les cararlères du mal il(* lîriglil ; CCS deux premiers malades ne lardèrciil )>as 'd’ailleurs à suc- comher à d’aiilres aceidenls tirémi([ucs. Dans le lioisième cas, c.’clail cliniipiemcnl la réjiélilion de la même hisloin* : céphalée à préilommancc occipilale, verligc's, amvoslliéiiie, insomnie, elc., mais on élail pi’é- venu, ('I l’analyse <les iiirines lui aiissilôl faile ; oui Iroiiva encore de ralhuminurie : le malade lui soumis au régime el Pélal neurasihéniijue ne lai'da pas à disparaître. (’es Irois ohsei'xations, si inléiessanles au j)oinl de vue praliipie, monlrenl l’imporlance de la dislinclion à faire des étals neurasliiénicpies de la vraie nicnraslliénie. Ces élals neurasthéniipies peuvent enfin apparaîti'e ainsi à litre de période prémonitoire de maladies qui apparaîli’onl plus tard, dans la tuberculose pulmonaire, dans cei-lains néo- plasmes en j)arliculier du foie ou <le Iestomac, le l’amollis- semenl progressif. IMus conqilexe est la (piestion lorsqu’ils viennent comj)li- (pier iim; auilrc névrose et lorsipi’il s agit de délimiter la pai't (pii i'('vi(ml exactement à cette alTcclion <pii les engendrent. ('lanssc cite l’observalion suivante dMini malade an sujet duquel le jirofesseiir Déjerine avait diagnostiqué d’abord nciIrasiIk'miie jniis ncMirasIliénie symplomati(|uc dune mala- die de Dasetbm . 11 s’agit d’un sujet d’une hérédité nerveuse peu chargée, li’ès sujet aux palpitations, (pielquefois avec angoisse (pic faisait naître son émotivité cxagéive. Il fut ré- formi' une jiremifu’e lois a ïil an.s jiO'Uir allection organiipic du C(éur, puis une seconde lois a 30 ans. Dans dilTérenls h(')pilaiix, on le soigne sans résultat pour cette cardiopathie. A rexamen, il se montre d'une faiblesse extrême qui l’cm- péche de se lenh’ longli'inps: (b'hout sans craindre de voir s('s jamiH's siihiltmienl fléchir sous lui. Il éiirouve de vives