Un cas de névrite traumatique chez un hémophilique : dissertation inaugurale présentée à la Faculté de médecine de Genève pour obtenir le grade de docteur en médecine, mai 1899 / par Hélène Sieczkowska.

  • Sieczkowska, Hélène.
Date:
1899
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Credit: Un cas de névrite traumatique chez un hémophilique : dissertation inaugurale présentée à la Faculté de médecine de Genève pour obtenir le grade de docteur en médecine, mai 1899 / par Hélène Sieczkowska. Source: Wellcome Collection.

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    cependant plus spécial aux. névrites spontanées ou dépen- dant d’une affection médullaire. Dans notre cas l’éruption bulleuse s’est terminée par des ulcérations qui se sont étendues au tissu cellulaire sous- cutané et par de véritables escbares occupant la face dorsale des 1'® et 2™® phalanges et tendant à gagner les parties latérales des doigts. Les parties mortifiées se sont éliminées spontanément environ un mois après le début de l’éruption vésiculeuse, entraînant la chute des ongles. Les os pbalangiens n’ont pas été atteints par la nécrose. La cicatrisation s’est faite rapidement et complètement; seuls les tissus sous-jacents aux ongles de l’index, du médius et de l’annulaire, se sont restaurés beaucoup plus lentement. Les cas de gangrène des doigts consécutive à une bles- sure nerveuse, sont rares dans les observations des auteurs. Nous trouvons un cas cité par Duret, où une plaie contuse du médian a produit des eschares de la pulpe du médius, de l’index et du pouce. Mais la mortifi- cation des tissus n’atteignait point un degré comparable à celui que nous avons rapporté ici. Dans leurs nombreuses observations, W. Mitchell, Morehouse et Keen ne parlent pas non plus de gangrène, par contre, ils ont décrit outre les lésions dites «affections eczémateuses w, des lésions portant exclusivement sur l’épiderme ou sur ses annexes, chute des poils et des ongles avec épaississement des tissus sous-jacents, desquamation de l’épiderme, etc. La diversité de ces troubles trophiques des téguments, n’a pas reçu jusqu’à présent une explication satisfaisante. Des auteurs ont rapproché les ulcérations rebelles consécu- tives, à des lésions nerveuses du mal perforant plantaire,