Un cas de névrite traumatique chez un hémophilique : dissertation inaugurale présentée à la Faculté de médecine de Genève pour obtenir le grade de docteur en médecine, mai 1899 / par Hélène Sieczkowska.

  • Sieczkowska, Hélène.
Date:
1899
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Credit: Un cas de névrite traumatique chez un hémophilique : dissertation inaugurale présentée à la Faculté de médecine de Genève pour obtenir le grade de docteur en médecine, mai 1899 / par Hélène Sieczkowska. Source: Wellcome Collection.

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    d’une légère parésie et non d’une paralysie, comme le prouve du reste l’intégrité des autres fonctions de ce nerf. En fait de troubles de la sensibilité notre malade n’a pas présenté les phénomènes d’hypéresthésie que Weii’ Mitchell a décrits sous le nom de «coxalgie». Mitchell attribue ces accidents à une « altération des extrémités des fibres sensitives due aux troubles circulatoires et nu- tritifs consécutifs à l’innervation du nerf lésé » ; pour que ce symptôme se produise à la suite d’un traumatisme il faut que la contusion ait provoqué une véritable inflamma- tion d’un tronc nerveux. Il s’agit alors d’une névrite d’ori- gine périphérique. Les plaques d’anesthésie à la suite de traumatisme accompagnent les troubles de la motilité lorsqu’il y a eu section nerveuse, complète ou incomplète; elles corres- pondent au territoire cutané innervé par les fibres sensi- tives du nerf lésé. Dans notre cas, il n’en a été constaté à aucun moment pendant la durée du séjour de D. à l’hôpital, ni lors du nouvel examen pratiqué deux mois plus tard. Il n’y a pas lieu de s’en étonner puisqu’il s’agissait d’une simple contusion. Du reste même dans des cas de section nerveuse, la sensibilité peut subsister dans tout le territoire innervé par le nerf sectionné. C’est ce qu’ont démontré les expériences de Tripier et Arloing qui ont ainsi établi l’existence des « fibres récurrentes » pou- vant rester intactes dans le bout périphérique d’un nerf alors que les fibres directes sont atteintes de dégéné- rescence wallérienne. Notre malade présentait par contre une hypéresthésie tactile de la paume de la main, prononcée surtout à l’émi-