Un cas de névrite traumatique chez un hémophilique : dissertation inaugurale présentée à la Faculté de médecine de Genève pour obtenir le grade de docteur en médecine, mai 1899 / par Hélène Sieczkowska.

  • Sieczkowska, Hélène.
Date:
1899
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Un cas de névrite traumatique chez un hémophilique : dissertation inaugurale présentée à la Faculté de médecine de Genève pour obtenir le grade de docteur en médecine, mai 1899 / par Hélène Sieczkowska. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    15/29 (page 13)
    troisième et quatrième Jombricaux. D’abord atteints dans leurs fonctions, ils l’ont été ensuite dans leur structure ; à la déformation primitive due à la paralysie de ces muscles et à l’action de leurs antagonistes s’est ajoutée la déformation due à leur atrophie. Cette même attitude a été décrite par Létiévent comme symptôme de la section du cubital accidentelle ou post-opératoire. Dans notre cas ce ne sont pas l’annulaire et l’auriculaire seuls dont les deux dernières phalanges sont recourbées en flexion, mais bien les quatre derniers doigts de la main droite. De même que dans la griffe cubitale nous avons la paralysie des inter-osseux et des troisième et quatrième lombricaux, d’où résulte que la flexion des premières phalanges du 3'“® et 4'® doigts est impossible. En outre, le médius et l’index, qui dans la paralysie du cubital seul restent en extension par l’action des deux premiers lom- bricaux innervés par le nerf médian, présentent dans notre cas la flexion de leurs deux dernières phalanges. Nous pouvons en conclure que le médian est ici paralysé ainsi que le nerf cubital. Ceci nous explique en même temps l’abolition des mouvements de pronalion et de supination que nous avons également constatée, de même que celle des mouvements de latéralité des doigts dus aux inter- osseux, innervés par des branches du cubital ; l’abduction dSs doigts est abolie par la paralysie des inter-osseux dorsaux, leur adduction par la paralysie des inter-osseux palmaires. Quant au nerf radial nous devons admettre que ses fonctions ont été en partie altérées, ceci en raison de la difficulté qu’a le malade à relever en extension sa main qui reste en légère flexion sur le poignet ; mais il s’agit là