Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 mai 1840 / par Roch Woycikowski.

  • Woycikowski, Roch.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 mai 1840 / par Roch Woycikowski. Source: Wellcome Collection.

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    dans les anastomoses nerveuses, il y a simplement jusla-position des filamens qui arrivent de deux points différons; et qu’cnlin les anastomoses ne sont autre chose que de petits plexus , de telle sorte qu’il n’y a entre les plexus et les anas- tomoses d’autre différence, qu’en ce que, dans le plexus, il y a échange des cordons nerveux, tandis que, dans les anastomoses , il y a échange de lilets ou de filamens. I V. Jusqu’à quel point l’auscultation peut- elle éclairer le diagnostic des MALADIES DE l’eNCÉPIIALE? Après avoir étudié les principaux traités des maladies de l’encéphale et ayant lu attentivement les ouvrages sur l’auscultation , je n’ai pu trouver nulle part qu'aucun médecin se soit occupé de l’auscultation de l’encéphale, dans le hut de déduire un diagnostic des différentes maladies qui l’ont pour siège. J’ai voulu moi-même vérifier si le stéthoscope pouvait être utile dans cette circonstance; mais, depuis le jour que j’ai tiré les questions de ma thèse jus- qu’à ce moment, aucun sujet atteint d’une affection de l’encéphale ne s’est pré- senté à l’hôpital Saint-Éloi. J’ai consulté à ce sujet plusieurs professeurs de la Faculté de Médecine; tous ont trouvé cette question bizarre et inattendue; l’un d’eux cependant m’a dit qu’un médecin américain avait publié l’an dernier dans un journal (dont il ne se rappelle pas le nom, et que je n’ai pas pu retrouver après en avoir parcouru plusieurs), une notice, dans laquelle il a exposé qu’au moyen du stéthoscope on peut distinguer, dans la tête d’un enfant très-jeune atteint d’hydrocéphale, un bruit particulier, et que ce bruit, une fois perçu, lui sert comme moyen d’indication de pratiquer une ponction pour évacuer la séro- sité. — Je suis porté à croire, avec M. le professeur Duhrucil, qui a eu la com- plaisance de me faire voir une tête d’une capacité considérable appartenant à un enfant mort par suite d’un épanchement de sérosité, qu’on pourrait distinguer le battement desartères dans l’intérieur du crâne chez lesenfans hydrocéphales, chez lesquels les parois du crâne sont très-minces et les fontanelles très-étendues. FIN.