Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 mars 1838, / par Louis-Ant.-Alp. Frere, de Paris.

  • Frere, Louis-Antoine-Alphonse, active 1838-1845.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 mars 1838, / par Louis-Ant.-Alp. Frere, de Paris. Source: Wellcome Collection.

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    Hahn prétend que ces derniers symptômes sont plus prononcés le soir que le matin, et après la marche-quaprès le repos, si la maladie a commencé parles os, le contraire a lieu si les cartilages en ont été le siège primitif. L’allongement du membre inférieur du côté malade peut perse ter pendant tout le cours de la maladie ou bien vers la fin de la seconde période; il peut survenir un ramollissement très-prononcé, mais qui ne fait pas varier la distance qui sépare le trochanter de l’épine anté- rieure et supérieure de l’oscoxal; mais la crête iliaque se rapproche des fausses côtes, et la tubérosité ischiatique est aussi entraînée en haut; l’écartement du membre malade persiste; la marche sollicite toute l’étendue de la pointe de ce côté, ce qui facilite et rend peu dou- loureuse l’extension de la cuisse, de la jambe et du pied. S’il ne se manifeste pas de raccourcissement, l’allongement aug- mente incessamment, et par suite la claudication. Chaque jour la mar- che devient plus difficile par l’accroissement de la douleur, de la fai- blesse et de l’engourdissement: il est cependant quelques mouvements que peut exécuter le membre; si le poids du tronc ne repose pas sur lui, la rotation en dedans peut s’opérer sans douleur, ou à peu près Déjà on voit apparaître quelques accès de fièvre vers le soir, quand le malade s’est livré à un exercice un peu soutenu durant la journée. Troisième période. — Les symptômes commencent à prendre un caractère plus alarmant; le gonflement en arrière de l’os iliaque est plus accusé ; on sent de la fluctuation; puis un abcès par congestion vient se former en arrière,et au-dessusdu grand trochanter, au pli de l’aine ou à la partie postérieure de la cuisse, ainsi que M. Velpeau l’a observé. Le déplacement de l’os iliaque, soit par l’allongement, soit par rac- courcissement du membre, e*t constant à quelque heure de la journée que l’on observe le malade. L’atrophie du membre augmente tous les jours, la marche est pénible le matin comme le soir, le décubitus laté- ral correspondant à la partie malade est impossible, tant il est doulou- reux; le malade se couche sur le dos en fléchissant le membre, ou s’il