Dissertation sur le bain aqueux simple, où il s'agit de déterminer sa manière d'agir, ses avantages et ses inconvéniens par rapport aux differens tempéramens; et en particulier dans quels genres de maladies il peut être utile. Qui a remporté le prix, au jugement de l'Académie de Dijon, pour l'année 1755 / Par M. Raymond.

  • Raymond, François, active 1756-1769
Date:
1756
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Credit: Dissertation sur le bain aqueux simple, où il s'agit de déterminer sa manière d'agir, ses avantages et ses inconvéniens par rapport aux differens tempéramens; et en particulier dans quels genres de maladies il peut être utile. Qui a remporté le prix, au jugement de l'Académie de Dijon, pour l'année 1755 / Par M. Raymond. Source: Wellcome Collection.

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    blefle & de l’extrême tenuité des parois de ces canaux, &: de la lenteur du cours de leur liqueur 5 on n’oblèrveroit qu’une tuméfadion molle , qu’une efpéce à'échimofe , fans douleur & fans augmentation de chaleur, [a] V. La peau eft couchée fur un double réleau de Vaiileaux finguins fort touffus [l?] dont l’exterieur eft corn- pofé de veinules 5 &c l’interieur d’arterioles , félon la loi qui régné par tout le refte du corps, où les veines font conftamment placées fur les artères qui leur répondent* Ces deux efpéces de vaifteaux ont une libre communi¬ cation avec les cellules adipeufes 5 auxquelles elles don¬ nent , en outre, des rameaux > elles fourniflent auiïî à la peau les vaifîeaux rouges, dont nous avons prouvé qu’¬ elle eft munie, (rv)' Si on compare la prodigieufe quan¬ tité de ces vaifîeaux fbucutanés , à l’extrême tenuité de la peau, on fbupçonnera avec la plus grande vraifem- blance , que les petites branches , que cet organe reçoit de ces vaifîeaux , ne fervent qu’à fa nutrition , que le refte de ces réfeaux fi denfes , qui forme fans contredit 9 la portion la plus confiderable, eft deftiné à quelqu’au- tre ufage important, ainfi que dans le foye , l'artére hé¬ patique fert à îà nutrition , 6c le gros volume de la veine- porte eft employé à la fecretion de la bile. Il paroit donc tout-à-fait vraifcmblable par cette analogie, quoique im¬ parfaite , que de ce double réfeau foucutané , l’un, fçavoir i’arteriel eft deftiné à la tranfpiration, 6c l’autre qui eft (a') SI les vaiffeaux cutanés ne donnent pas une couleur rouge à la peau , dans l’ètat fain & calme , c’efl: que tout corps devient diaphane, lorfqu’il eft exceftivement mince ; ainfî Leeuvvenhoeck ne voyoit pas de' couleur rouge dans les derniers vaiffeaux capilaires de la queue de certains poiffons , où circuloit pourtant un fang rouge. Arc. natftom* 4* Eujfachi tab. anat* xxij. B