Des mouvements involontaires au repos chez les tabétiques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 décembre 1902 / par Ivan Oggnianoff.

  • Oggnianoff, Ivan.
Date:
1902
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Credit: Des mouvements involontaires au repos chez les tabétiques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 19 décembre 1902 / par Ivan Oggnianoff. Source: Wellcome Collection.

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    à telle enseigne qu’ils peuvent même survenir pendant le sommeil. Bref, en dehors des mouvements volontaires, il existe dans le tabes des mouvements involontaires, choréiformes, athé- tosiques eu plutôt athétoïdes, car entre l’athétose vraie, l’athé- tose double ou l’hémiathéiose et entre ces mouvements involontaires des tabétiques, il existe une différence notable, et, au cours de notre travail, nous aurons l’occasion de parler de ces différences avec tous les détails qu’elles comportent. Mais la question des mouvements involontaires n’a pas été embrouillée seulement quant à l’interprétation de ce phé- nomène pathologique, comme nous allons le voir au chapitre consacré à la physiologie pathologique; on a aussi confondu dans la même catégorie les mouvements associés « mitbe- vegungen » des Allemands, les mouvements passifs, les secousses brusques des jambes ou du tronc, qui se produi- sent principalement pendant le sommeil. Tous ces mouvements, tout en étant involontaires, doivent être séparés des mouvements involontaires qui font l’objet de notre thèse. Ce qui caractérise ces derniers, c’est qu’ils se produisent au repos. C’est là leur signe distinctif des mou- vements associés et des mouvements passifs, qui n’ont lieu qu’à l’occasion d'un mouvement volontaire ou d'un effort du malade. Nous croyons qu’il ne sera pas superflu de dire quelques mots, à propos des mouvements associés, des mouvements passifs et des secousses brusques des jambes ou du tronc. Les secousses du tronc ou des extrémités, qui se produi- sent presque exclusivement pendant le sommeil, ne sont pas toujours provoquées par le passage d’une douleur fulgurante, comme on le croyait. Leur nature, ainsi que leur cause, comme, du reste, la cause des secousses fîbri liai res dans le