La science et l'art de l'équitation, démontrés d'après la nature; ou théorie et pratique de l'équitation, fondées sur l'anatomie, la méchanique, la géométrie, et la physique / [Du Paty de Clam].

  • Du Paty de Clam.
Date:
1777
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Credit: La science et l'art de l'équitation, démontrés d'après la nature; ou théorie et pratique de l'équitation, fondées sur l'anatomie, la méchanique, la géométrie, et la physique / [Du Paty de Clam]. Source: Wellcome Collection.

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    on connoîtra par là les détails de cette corn- pofition de forces. J’ai comparé le corps humain à un levier du fécond genre. Le haut du corps, ou le tronc, forme un des bras de ce levier; les cuiffes & les jambes forment l’autre. Le bras fupérieur de ce levier eftlapuiffance qui doit agir; l’appui fe trouve aux trois points qui fervent de bafe ; les cuiffes & les genoux, qui font liés très-intimement au cheval, forment la réfîftance. J’ai donné ailleurs le détail de ces parties & tout ce qui les concerne ( * ). Plus un bras de levier eft long, plus il a de forces ; plus fes points font éloignés du point d’appui, plus auffi ils ont de force. Nous prouverons bientôt que l’homme peut augmenter la longueur du bras fupérieur de fon levier: il fuffit de dire à préfent que plus il l’augmente, plus la ligne oblique dont je viens de parler s’éloigne, à fon ex¬ trémité fupérieure, de la ligne verticale du centre de gravité de l’homme, à laquelle on auroit ajouté une fublirnité. Lorfque cela arrive, l’impulfion donnée au cheval eft bien plus confidérable ; & on doit bien exami¬ ner s’il eft en état d’y répondre fans déran- <f * ) Traités fur F Equitation , imprimés aux Beux- Ponts en 1771 , & qui fe trouvent chez Lacombe, rue Chriltine.