La science et l'art de l'équitation, démontrés d'après la nature; ou théorie et pratique de l'équitation, fondées sur l'anatomie, la méchanique, la géométrie, et la physique / [Du Paty de Clam].

  • Du Paty de Clam.
Date:
1777
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Credit: La science et l'art de l'équitation, démontrés d'après la nature; ou théorie et pratique de l'équitation, fondées sur l'anatomie, la méchanique, la géométrie, et la physique / [Du Paty de Clam]. Source: Wellcome Collection.

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    librement, & de fe foutenir tout feul dans l’équilibre qui lui convient, le mors qui lui avoit occafionné tant de fouffrances lui devient agréable, parcequ’il peut éviter la douleur en obéiffant, & qu’il eft affez vi¬ goureux pour pouvoir le faire. Alors le mors ne fait plus que pofer fur les barres ; fon poids feul s’y fait fentir ; & il ne les com¬ prime plus avec douleur. Tant que l’animal eft bien mené & fournis à des ordres raifon- nables, une bouche ainü formée, a un ap¬ pui léger fur le mors, & la main du cavalier 11e porte que le poids des rênes : le moin¬ dre mouvement fuffit pour avertir le che¬ val qui obéit fans détordre. Tel eft ordinai¬ rement l’appui des chevaux de légère taille, & qui ont de la gentilleffe. Mais tout agréa¬ ble qu’eft cet appui, il a l’incommodité d’exi¬ ger une grande attention & une grande légè¬ reté dans la main du cavalier, qui fans cela pourroit donner des à-coups quimuiroient à la bouche. Ceft pourquoi nous préférons un appui ferme & doux. Une bouche bonne & loyale ne s’étonne point d’une preffion forte, pourvu qu’elle foit fuivie par progreflion : mais elle ne fe rencontre que dans un bon cheval, & fur- tout dans celui qui eft bien raflemblé. Le ca¬ valier qui monte un cheval doué de cette perfection, énrouve la même lenfation que N 4