La science et l'art de l'équitation, démontrés d'après la nature; ou théorie et pratique de l'équitation, fondées sur l'anatomie, la méchanique, la géométrie, et la physique / [Du Paty de Clam].

  • Du Paty de Clam.
Date:
1777
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Credit: La science et l'art de l'équitation, démontrés d'après la nature; ou théorie et pratique de l'équitation, fondées sur l'anatomie, la méchanique, la géométrie, et la physique / [Du Paty de Clam]. Source: Wellcome Collection.

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    THEORIE, RELÀTIV. AU CHEVAL, I 87 plelTe , influent beaucoup fur les fenfationg que le mors opéré en lui : mais ces rapports ne peuvent être connus qu’après un long travail & par un taft bien exercé. La théo¬ rie embraffe peu d’objets : la pratique offre des variétés infinies, qu’il eft împoflîble de décrire. §. III. * Des propriétés du mors, & de fa proportion avec la fenjibilité des barres. Puifque c’eft par la fenfation d’une dou¬ leur modifiée & dirigée à propos, que nous difpofons à notre gré les differentes parties du corps du cheval, il eft néceffaire d’avoir une machine qui fixe le fentiment à un en¬ droit déterminé, afin que la netteté & la fim- plicité des opérations produifent des effets précis que l’on puiffe connoître. C’eft pour cela que les écuyers fe fervent du mors tel que nous l’avons, préférablement à tous les autres inftruments. Les anciens, & peut- être encore bien des modernes, accordoient une grande propriété au mors : auffi en ont- ils fabriqué de bien des efpeces. Pour moi, je crois que ce n’eft qu’un moyen fecondaire, & que les véritables pro« priétés du mors fe trouvent dans l’affiette , dans la main , dans les jambes d’un bon écuyer. Pourvu que le mors pôle bien ; que N 2i