Contribution à l'étude des fractures spontanées chez les cancéreux ... / par Ch.-L. Chibrac.

  • Chibrac, Ch. L., 1853-
Date:
1879
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Credit: Contribution à l'étude des fractures spontanées chez les cancéreux ... / par Ch.-L. Chibrac. Source: Wellcome Collection.

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    des muscles, ou bien par une violence qui n’est nullement en rapport avec la lésion. Les observations abondent, et ne laissent aucun doute sur 1 existence de ces fractures. Nous croyons inutile de les reproduire toutes, d’ailleurs on les trouve dissémi¬ nées, il est vrai, dans les auteurs. Nous en citerons quelques-unes plus loin. 2° Cancer des parties molles. ' On voit souvent chez les cancéreux survenir des frac¬ tures spontanées sur des os éloignés du point où siège le cancer, et dans certains cas on n'a pu constater la pré¬ sence de dépôts pathologiques au niveau de la solution de continuité. A quoi doit-on attribuer cette friabilité osseuse? Les cliniciens qui ont observé ce fait et qui ont essayé d’en donner une explication, n’ont pas toujours émis la même opinion. J.-L. Petit, qui le premier a attiré l’attention sur ce genre de fractures, parle, en énumérant les causes capa¬ bles de les produire, de l’influence du levain cancéreux. Boyer dit : « A la vérité l’histoire des maladies cancé¬ reuses offre des faits qui portent à croire que cette ca¬ chexie, parvenue à son plus haut degré, exerce son in¬ fluence sur les os et les rend plus fragiles. Quoique sous ce point de vue la fragilité des os ne dût être considérée que comme un symptôme d’une autre maladie, cette ob¬ servation, toute vague qu’elle est, doit faire regretter qu’on ne se soit pas assuré de l’état des os par l’examen anatomique des cadavres et même par les réactifs chi¬ miques. Le défaut de ces lumières doit se faire sentir d’autant plus vivement que des sujets durant la vie des¬ quels on n’avait observé que des phénomènes de ramol- Ghibrac. 2