Des plaies des articulations par armes à feu ... : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 juillet 1838 / par Renaut (Antoine-Théophile-Alfred).

  • Renaut, Antoine Théophie Alfred.
Date:
1838
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Credit: Des plaies des articulations par armes à feu ... : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 juillet 1838 / par Renaut (Antoine-Théophile-Alfred). Source: Wellcome Collection.

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    thrope Boucher, membre de cette société savante (i). Les amputations des membres ne doivent plus être pratiquées que dans un petit nombre de cas rares , à la suite des plaies des articulations produites par des coups de feu. Il faut qu’alors le désordre soit très-profond et très- compliqué, pour exiger le sacrifice du membre, et presque jamais on ne doit se décider à le retrancher avant d’avoir essayé de le conserver par des moyens anti-phlogisliques locaux et généraux, qui, employés avec énergie, méthode et persévérance , suffiront ordinairement pour éloigner la nécessité de l’amputation. Telles sont les lignes que nous sommes heureux de signaler comme sorties, en 1825, de la plume d’un de nos chirurgiens distingués de l’époque, le professeur Bégin (2). Depuis lors, la pratique a pu nous convaincre que ces paroles , en quelque sorte prophétiques, étaient en harmonie avec la nature et les faits bien observés ; bien plus, renché- rissant sur ces précieuses données, nous poserons à côté de cette règle la suivante : grâce au traitement anti-phlogislique employé avec énergie, méthode et persévérance, d’une manière préventive, on peut éviter jusqu’aux incisions déjà blâmées par les chirurgiens anglais, et simplifier beaucoup le traitement des plaies des arti- culations par armes à feu, l’instrument ne devant être employé que dans les cas où des corps étrangers, tels que les projectiles, des esquilles ou des lambeaux d’habits, des fragments de pierres ou des éclats de bois, en auront impérieusement commandé l’emploi. Mais voyons, avant d’exposer les règles que nous avons vu mettre en pratique, et que nous avons nous-même appliquées, quelles sont les modifications nombreuses et variées que le traitement des plaies par armes à feu a présentées aux diverses époques. Dans ces temps, déjà bien loin de nous, où l’on regardait comme envenimées ces plaies dues à la poudre à canon, Braunschvveig enfon- (1) Tom. cité. (2) Méin. de uaéd. et dür. inilit., iSaS , tom. XVI, pag. 1.