Thérapeutique des maladies vénériennes / par F. Balzer.

Date:
1894
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Credit: Thérapeutique des maladies vénériennes / par F. Balzer. Source: Wellcome Collection.

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    SYPHILIS OCULAIRE °269 sublimé, donné exclusivement par ingestion ou bien en injections à doses très faibles, est ici la prépara- tion qu'il faut préférer. Si l'albuminurie est consi- dérable, s'il y a de b'anasarque, il vaut mieux s'en tenir au régime lacté aidé de radministration île l'iodure à doses moyennes. C'est également l'iodure qui donne les meilleurs résultats dans les néphrites syphilitiques tertiaires. Affections syphilitiques de l'œil. — Le mercure est l'agent spécifique préféré par les ophtalmologistes dans la thérapeutique des lésions syphilitiques de l'œil. L'iodure de potassium, comme nous l'avons vu, peut aussi être employé, mais à la condition d'être parfaitement toléré et de ne pas augmenter la con- gestion oculaire. Tous les ophtalmologistes s'a- dressent en pareil cas aux méthodes de mercuriali- sation qu'ils considèrent comme les plus énergiques, soit les frictions, soit le calomelà doses fractionnées, soit les injections (Abadie, Panas, Vibert, Darier, etc). Les injections de sublimé, de cyanure, de biiodure de mercure en solution dans l'huile sont en grande vogue; on prescrit moins fréquemment les injections massives dont nous avons eu pourtant l'occasion d'observer assez souvent l'efficacité. Nous adoptons de préférence en pareil cas les doses faibles de trois une quantité assez considérable de mercure, et il n'est pas démon- tré que l'hydrargyrurie aggrave toujours leurs lésions lorsque le mercure est donné à doses faibles ou modérées. On sait que le mercure est employé utilement dans- le traitement de cer- taines hémoglobinuries paroxystiques. Welander dans un nou- veau travail (Arch. f. Derm. und. Syph. XXVI. Bd. 3. Hefl., 1894), rapporte plusieurs observations dans lesquelles il a pu pres- crire le traitement mercuriel à des syphilitiques albuminu- riques sans déterminer chez eux d'accidents fâcheux. Il recom- mande d'examiner méthodiquement l'urine afin de suspendre le mercure si l'albumine vient à augmenter.