Cicatrisation des plaies arterielles sous l'influence du liquide hemostatique.

  • Talrich, Jules.
Date:
1831
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Credit: Cicatrisation des plaies arterielles sous l'influence du liquide hemostatique. Source: Wellcome Collection.

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    dans nue petite poche que forme la consolidation de la fibrine exté- rieure. La membrane interne de l’artère est lisse et blanche et sans au- cune trace d’inflammation. Cette disposition a été constatée assez tard après l’expérience; on l’a vue du quarante-septième au cinquantième jour chez deux moutons différais , et il y a eu identité parfaite dans les pièces anatomiques. La plaie intérieure finit-elle par se cicatriser, et les deux lèvres se collent-elles plus lard l’une à l’autre? Un fait semble le prou- ver ; mais il est seul, et jamais l’on ne doit se servir d’un fait isolé pour établir une règle quelconque; voici néanmoins le cas dont il est question : un mouton ayant eu l’artère ouverte en long est mis à mort le soixante-dixième jour de l’expérience. On s’attendait à trouver une disposition analogue à celle que nous avons décrite ; mais on a eu de la peine à découvrir la trace de la blessure , et ce n’est qu’en regar- dant les tuniques du vaisseau à travers le jour que, vis-à-vis un point un peu plus opaque que le reste, tenaut à un épaississement de l’ar- tère à l’extérieur, l’on a vu à l’intérieur du vaisseau une ligne longitudi- nale blanche ayant l’étendue ordinaire de la blessure. Ce cas a beaucoup étonné, et nous attendons d’autres pièces semblables pour croire à une guérison aussi complète. Dans les blessures transversales, la rétraction des tuniques du vais- seau donne aussitôt à l’ouverture une forme ovalaire. 11 n’a point été vu de caillot extérieur; mais les deux caillots intérieurs , comme nous l’avons dit, prennent très-vite un diamètre suffisant pour arrêter l’hé- morrhagie. Ces caillots perdent promptement leur forme conique, occu- pent tout le calibre du vaisseau avec lequel ils contractent des adhé- rences , de sorte qu’après leur résorption, les tuniques internes sont collées ensemble, et l’artère n’est plus, dans le point qu’ils occupaient, qu un cordon tendineux. L’oblitération s’opère quelquefois sans que le diamètre du vaisseau soit augmenté (fig. 8); mais d’autres fois il double ou triple de grosseur ( fig. 6 ). Dans les blessures avec déperdition de substance, les caillots inté- rieurs et extérieurs (a à et b, fig. 7 ), se comportent de la même ma- nière que dans les blessures longitudinales. Le bouchon fibrineux exté- rieur est également rivé par les deux caillots, qui se prolongent à 1 intérieur du vaisseau en haut et en bas; mais la résorption de ceux-ci lies opère pas comme dans le premier cas : les caillots intérieurs perdent