Les hémoglobinuries : étude pathogénique / par Jean Camus.

Date:
1903
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Credit: Les hémoglobinuries : étude pathogénique / par Jean Camus. Source: Wellcome Collection.

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    rein la dissolution n’était plus possible. Il admet d’ail- leurs qu’une seule explication ne peut convenir à tous les cas d’hémoglobinurie. Mackensie antérieurement avait émis l’hypothèse d’une destruction des globules pressés mécaniquement dans les glomérules. Aucune de ces hypothèses ne fut jamais démontrée. Van Rossen avait supposé la destruction des globules rouges par les oxalates de l’iiriné, hypothèse réfutée par plusieurs auteurs surtout par Ilayem, Murri et Lépine. Pour Murri deux conditions sont nécessaires : hyposthé- nie des cenfres vaso-moteurs et état maladif des organes hématopoiétiques. Rosenbach constate l’absence d’hémoglobine dans le sérum et de débris de globules dans le sang. Il suppose la formation anormale d’hémoglobine par les organes qui sont chargés de la produire, et le passage de cette hémoglobine dans l’iirine sans destruction de globules. Bastianelli, Ralfe montrèrent que des crises d’albu- minurie pouvaient alterner avec des crises d’hémoglobi- nurie. Plusieurs auteurs insistèrent sur l’inlluence des exercices musculaires sur les crises d’hémoglobinurie et en particulier Fleischer, Strubing, Dickinson, Henrot, Robin. Grâce aux médecins vétérinaires et surtout à Lucet en France l’attention fut attirée du coté des muscles dans l’hémoglobinurie du cheval. Des théories furent édifiées sur l’inlluence de la fatigue, du froid fLassar et Nasarof, Frohner, Lucet, Schindelka). L’action du système nerveux en particulier sur les