Les hémoglobinuries : étude pathogénique / par Jean Camus.

Date:
1903
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Credit: Les hémoglobinuries : étude pathogénique / par Jean Camus. Source: Wellcome Collection.

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    de rhénioglobinurie. Ehrlich en liant le doigt d’un hémoglobinurique et en le refroidissant vit que le sérum de ce doigt contenait de Tbémoglobine en liberté, il conclut à l'altérabilité plus grande des globules par le froid ; il émit aussi l’hypothèse d’une substance bémoly- sante sécrétée par les vaisseaux. Mais d’un autre côté Hayem vit que les globules rouges d’bémoglobinuriques résistaient parfaitement au froid et que le sérum de ces malades au début de la coagulation ne contenait pas d’hé- moglobine et que plus tard le caillot se redissolvait. 11 vit encore que le plus souvent les crises d’bémoglobi- nurie n’étaient pas suivies d’une anémie intense. De tous ces faits il conclut contre l’opinion régnante qu’il n’y avait pas d’hémoglobinémie précédant l’hémoglobinurie. Et de fait si certains auteurs avaient signalé de l’hémo- globine libre dans le sérum, d’autres auteurs, Mackensie, Rosenbach, Robin, Hayem lui-même n’en ont pas trouvé. Quant à la résistance des globules diminuée dans le cas de Vaquez et Marcano, elle a été trouvée normale par Boisson. Loumeau et Peytoureau de leur côté ne purent obser- ver la redissolulion du caillot signalée par Hayem. Avec Hayem, Rol)in (1888), Lépine, prenait place l’hémoglobinurie rénale; [)Our Robin deux éléments sont nécessaires : 1“ une modification dans la nutrition et la résistance des globules, 2° une congestion rénale. Lépine admit que les globules rouges tombant au niveau des glomérules dans un liquide analogue à l’eau distillée se dissolvaient, tandis que plus bas au niveau des tubes du