Contribution à l'étude des luxations spontanées de la hanche : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mai 1908 / par J. Camaré.

Camaré, J., 1881-

Date:: 1908

Credit: Contribution à l'étude des luxations spontanées de la hanche : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mai 1908 / par J. Camaré. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

18/68 (page 18)

$dernière porte sur les pelvi-trochanteriens, les adducteurs agissant seuls par leur tonus passent à 1 état de contiaction permanente et finissent par se rétracter. Si, au contraire, les adducteurs s’atrophient, les pelvi-trochanteriens entrent en contracture. Mais celle-ci a souvent une autre cause que l’atrophie musculaire; elle est souvent la conséquence de la position que prend la cuisse par suite de la distension de la cavité articulaire. Nous savons, en effet, que lorsque existe un épanchement dans l’articulation de la hanche, la cuisse se place en flexion et en abduction. « Cette attitude, dit lorgne, répond au maximum de capacité articulaire et de relâchement ligamenteux; le malade y souffre moins; c est une attitude de soulagement où il se maintient par cette vigilance mus- culaire qu'Ilunter appelait la sympathie des muscles avec l’article malade. » Cet état de vigilance musculaire suffit à faire passer les muscles de la contraction simple a la contracture. 3° Vattitude du membre intéressé, commandée par la dou- leur, maintenue par la contracture de certains muscles, est souvent encore défectueuse à cause de la position du malade lui-même dans son lit. Des eschares de décubitus détermi- nent parfois une position du membre inférieur fatigante pour l’articulation de la hanche. Cet examen rapide de 1 état dans lequel se trou\e 1 ai tic ci- tation coxo-fémorale au moment où va se produire ta luxa- tion, nous a permis de noter un certain nombre de modifica- tions. Nous avons vu que l’arthrite était constante, qu il y avait de l’atrophie, de 1K contracture de groupes musculaires antagonistes et enfin que pour diverses raisons le membre se trouvait dans une attitude vicieuse. Nous nous sommes borné à signaler ces faits comme antérieurs à la luxation. Notre seul but a été de dégager les conditions qui se trouvent$