Mémoire sur l'emploi du tartre stibié a hautes doses dans la péripneumonie / par B. Danvin.

  • Danvin, B.
Date:
1831
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Credit: Mémoire sur l'emploi du tartre stibié a hautes doses dans la péripneumonie / par B. Danvin. Source: Wellcome Collection.

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    long et bien réparateur. ( Ut supra. ) Ni nausées, ni vomis- sements, ni coliques. Quatre selles. Le i4« L'anxiété persiste ; dans ses moments de calme , le malade est plongé dans une somnolence continuelle; râle sous-crépitant très nombreux dans la fosse sous-épineuse et au-dessous. ( Ut suprà. ) Ni nausées, ni vomissements, ni coliques, ni selles. Le i5. Peau moins sèche, respiration facile et calme, tou* jours un peu de matité dans la fosse sous-épineuse et sur-tout au-dessous, respiration faible dans les mêmes points ; crépita- tion peu abondante. {Ut supra.) Les 16, ï7 et 18. La surexcitation du Cerveau diminue pro- gressivement pour amener le 18 le calme et la tranquillité; la crépitation disparut également le ï8; la matité cependant était encore sensible au dessous de la fosse sous-épineuse, la toux très légère, l'expectoration nulle, Sa respiration facile et profonde, seulement son bruit vésiculaire était encore un peu faible en arrière du côté malade; pbysionomie naturelle; chaleur et circulation à l'état normal ; point de selles depuis deux jours. {Ut supra.) Envies de vomir plusieurs fois répétées après la prise de la potion stibiée; point de vomissements, ni selles, ni coliques. Le 19. Différence de sonoréité à peine marquée dans les deux fosses sous-épineuses et au-dessous; respiration bonne partout, un peu faible cependant et mêlée de quelques bulles de râle muqueux inférieurement, en arrière , du côté droit. (Pot. émétisée suspendue.Viol. sir. gom.,pot. gom.Lav. lin.) Le 20. Une selle naturelle; Valentin alla de mieux en mieux; les symptômes du côté de la poitrine disparurent de jour en jour ; bientôt on n'entendit plus que quelques craquements éloignés. Le malade, d'abord aux bouillons et aux soupes, fut mis successivement au quart, à la demi-portion; l'appétit revint avec les forces; l'alimentation fut régulièrement aug- mentée , et le ier février i83o_, Vaientin sortit de l'hôpital avec une santé parfaite. Notre malade vint à l'hôpital le jour qui suivit l'invasion de sa maladie : déjà il présentait les signes d'une hépatisation pulmonaire qui, le lendemain ; était plus large et mieux