L'adénopathie trachéo-bronchique chez l'enfant : recherches cliniques et radiologiques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 juillet 1913 / par Paul Pradal.

  • Pradal, Paul, 1888-
Date:
1913
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Credit: L'adénopathie trachéo-bronchique chez l'enfant : recherches cliniques et radiologiques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 juillet 1913 / par Paul Pradal. Source: Wellcome Collection.

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    phie du thymus, des ganglions, etc - ou plutôt suivant que la compression s’exerce au niveau de la trachée, des nerfs laryngés, etc. ? Il semble bien que la seconde hypothèse soit plus plausible? En effet comment expliquerait-on autrement que parfois un volumineux thymus soit toléré alors que dans un autre cas, un thymus moyen provoque du tirage intense et inversement? On peut au contraire très bien supposer que dans ce deu- xième cas, l’hypertrophie siège à un endroit ou sur un organe compressible sans manifestations extérieures bien éviden- tes « La modal'té du trouble respiratoire serait donc fonction de l'élément anatomique irrité plutôt que du facteur étiologique » (d’Œlsnitz). Nous pouvons ainsi supposer que le tirage adénopathique à cause de sa forme assez caractéristique tire ses caractères des compressions basses des organes thoraciques. Cet exposé nous amène à parler du f mode d’action de l’hypertrophie ganglionnaire. 3* Compression des nerfs. — Cette compression peut être triple. Etle peut s'exercer sur les nerfs pneumogastriques, récur- rents et diaphragmatiques. La lésion des nerfs laryngés et bronchiques intervient de con- cert avec la sténose du larynx et des bronches dans la patho- génie du tirage. Elle explique surtout les fusées paroxystiques qui viennnent se greffer sur une dyspnée habituelle. N’a-t-on pas signalé des cas d'angine de poitrine que l’on pouvait rapporter à l’irritation du pneumogastrique droit congestionné et adhérent à des ganglions tuméfiés et dégénérés ? Aviraguet signale l’existence d’un spasme laryngo trachéo- bronchique. Ne doit-on pas chercher encore une même ori- gne aux accès d’asthme que nous signalons chez un de nos