Éloge historique d'Anuce Foes célèbre médecin et savant helléniste du seizième siécle ; prononcé à la séance publique de la Faculté de Médecine de Paris, en novembre 1810, pour l'inauguration du buste / Par M. Percy.

  • Percy, Pierre-François, baron, 1754-1825.
Date:
1812
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Credit: Éloge historique d'Anuce Foes célèbre médecin et savant helléniste du seizième siécle ; prononcé à la séance publique de la Faculté de Médecine de Paris, en novembre 1810, pour l'inauguration du buste / Par M. Percy. Source: Wellcome Collection.

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    C93 qu’ils se vantoîent de posséder et de com¬ prendre^ ou dans les versions hébraïques qui étoient plus à leur portée, ils dévoient être bien supérieurs aux autres, en capacité (5). Les guerres d’Italie, d’ailleurs si funestes à la France, hâtèrent de quelques années, pour nos ancêtres , la culture de la langue grecque qu’ils avoîent trouvée déjà en vigueur au delà des monts , et par conséquent l’in¬ telligence des écijits d’Hippocrate, qu’il leur tardoit tant d’acquérir. Fabius Calvus, de » (5) Les médecins juifs- ont été très*longtemps à la'mode. C’étoient les plu5 savans, à cause de la langue hébraïque et de farabe dans lesquelles on professoit à Tolède, à Cordoüe,v,à Grenade. L’Uni¬ versité de Sera, en Asie, fut fondée, par des Ra- bins, l’an 200 ; on ne connoissoit, en Occident, que les traductions, en syriaque et en arabe, dès couvres d’Hippocrate. Les Juifs, par l’habitude qu’ils avoient ^des langues orientalesdévoient donc être plus avancés ; ils passèrent en Espagne avec les Maures. Farragut et Bengesta, médecins Israélites, avoient toute la confiance de Charlemagne. Zedekias eut celle de Louis-le-Chauve. François premier voulut aussi avoir un médecin de cette nation. Vint ensuite le tour des prêtres qui, dès le com¬ mencement du douzième siècle, furent en possession exclusive des sciences et des arts. Le prêtre Robert de Provins fut médecin de Saint- Louis. Le moine Obizo fut celui de Louis»le*Gros, etc.