Des kystes épidermiques des doigts : communication faite à la Société médicale de Genève / par Jaques-L. Reverdin.

  • Reverdin, J.-L. (Jacques-Louis), 1842-1929.
Date:
1887
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Credit: Des kystes épidermiques des doigts : communication faite à la Société médicale de Genève / par Jaques-L. Reverdin. Source: Wellcome Collection.

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    l’une des tumeurs dans l’autre, par pressions alternatives. Diagnostic kyste Jiermoïde. I Ablation par l’instrument tranchant, parois épaisses pour la première, lins minces et plus adhérentes pour la seconde qui se rompt, issue de liquide épais, grumeleux; l’extirpation nécessite l’instrument tranchant, Juérison par seconde intention. En juin eczéma de la main et de l’avant- iras, un peu aussi à l’autre main et aux jambes. Examen de la tumeur par Baraban. | Tumeur formée d’une partie sphérique à paroi de 1 mm., couverte à la face interne de squames, à sa face externe de tissu conjonctif lâche, et |’un prolongement à cavité presque virtuelle, à paroi molle ; contenu du lyste : cellules épithéliales lamellaires à noyau peu apparent ou sans noyau, Juelques-unes en transformation colloïde, quelques cristaux de cholesté- line et quelques globules de pus. Paroi du kyste : couche externe formée de tissu conjonctif à fibres larallèles ou entrecroisées ; couche interne épithéliale formée d’une zone Irofonde de 65 p. contenant 8 ou 10 rangées de cellules granuleuses et lectangulaires à noyau arrondi, puis polyédriques, aplaties à noyau sphé- jique, les deux ou trois dernières rangées bourrées de granulations d’éléi- tine, et d’une zone interne ou superficielle représentant une couche cor- l.ée de 850 p* ; cellules sans noyau, lamelles épithéliales prêtes à se létacher. Dans le point où le kyste communique avec son prolongement, l’épi- Jhélium est distribué en différentes zones ; cellules cylindriques, puis cubi¬ ques, puis polyédriques et dentelées, gouttelettes d’éléidine ; épaisseur de Jette zone 650 p- ; ensuite zone rappelant le stratum lucidum et le stratum Jorneum. A ce niveau la couche fibreuse se limite du côté de la couche épithé¬ liale par une ligne onduleuse, constituant un véritable corps papillaire ; lapilles tantôt longues, tantôt courtes et obtuses, la plupart avec un seul [aisseau. Corps ovoïdes en petit nombre rappelant confusément les cor¬ puscules du tact. Dans le tissu conjonctif feutré sous-jacent traces d’inflammation ; dans les couches les plus superficielles glandes sudoripares aplaties, étalées lar la pression du kyste. — « De plus on rencontre çà et là, en pleine laroi, de petits groupes cellulaires disposés les uns à côté des autres, au 'liombre de cinq à six en moyenne, en traînées longitudinales parallèles à ife surface du kyste. Chacun d’eux est formé de trois ou quatre éléments fellulaires, pourvus d’un noyau évident et d’un protoplasma granuleux, lit disposés de façon à ménager au centre un petit espace libre. Ils res¬ semblent pour la plupart à des tubes glandulaires en voie d’atrophie; les loyaux des cellules y sont toujours apparents mais le protoplasma a quel¬ quefois complètement disparu et il devient alors difficile de décider si l’on I affaire à des coupes de vaisseaux tortueux légèrement enflammés, ou bien |i des glandes en voie d’atrophie. Les moins nets de ces groupes sont rap-