Des kystes épidermiques des doigts : communication faite à la Société médicale de Genève / par Jaques-L. Reverdin.

  • Reverdin, J.-L. (Jacques-Louis), 1842-1929.
Date:
1887
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Credit: Des kystes épidermiques des doigts : communication faite à la Société médicale de Genève / par Jaques-L. Reverdin. Source: Wellcome Collection.

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    ! mais c’est à Rothmund qu’est due une hypothèse que les faits J expérimentaux ont justifiée depuis ; en 1872 Rothmund, s’ap- I puyant sur le fait que les tumeurs perlées de l’iris se dévelop- 1 pent souvent à la suite de plaies pénétrantes de la cornée, sup- ! posa que leur formation pouvait être due à l’introduction dans ! l’œil par la blessure de petits fragments de peau arrachés soit faux joues, soit aux paupières. Cette supposition combattue d’abord assez vivement par I Monoyer, suscita un certain nombre de recherches expérimen- 1 taies dues à von Dooreiùale (1873), Goldzieher (1874), Schwe- jlninger (1875), Hosch, de Bâle (1880-81) ; de son côté Masse ■sans connaître ces recherches faites à l’étranger était arrivé ■par la voie expérimentale à des résultats probants, qui se trou¬ vent consignés dans deux communications faites à l’Académie Ides sciences le 28 mars 1881 et le 20 janvier 1883, dans une {communication faite au Congrès français de chirurgie, le 9 ■avril 1885, et dans un travail important comprenant tous les ■faits relatifs à cette question \ travail auquel j’ai emprunté les ■renseignements qui précèdent. Le professeur de Bordeaux rassembla toutes les observations ■qu’il put trouver dans la littérature, s’aida de l’expérimenta- Ition sur les animaux et montra que les tumeurs perlées de l’iris peuvent réellement se former par greffe de fragments ■épithéliaux sur cette membrane. L’étude clinique lui montra feue dans un grand nombre des cas de kystes ou de tumeurs Jperlées on pouvait retrouver un traumatisme avec plaie péné- Iftrante de la cornée ; la présence de cils dans la chambre anté¬ rieure de l’œil dans un certain nombre d’observations, prouve fcue de petites parcelles de tissus peuvent être arrachées aux ■parties voisines de l’œil et à l’œil lui-même par l’instrument pui produit le traumatisme de la cornée et qui les introduit givec lui dans la chambre antérieure de l’œil. Les petites par- pelles de tissus qui pénètrent ainsi dans la chambre antérieure {lie l’œil peuvent se greffer sur l’iris et donner naissance à de Ivéritables tumeurs. I Dans plusieurs cas on a vu soit un cil coupé englobé dans line tumeur perlée de l’iris, soit un cil entier y être plongé par ion bulbe. i 1 E. Masse. Kystes, tumeurs perlées et tumeurs dermoïdes de l'iris. Rôle du traumatisme et de la greffe dans la formation de ces tumeurs. Paris, 1885, Masson. t