Phytozoologie philosophique : dans laquelle on démontre comment le nombre des genres & des espèces, concernant les animaux & les végétaux, a été limité & fixé par la nature; avec les moyens de donner l'histoire la plus complette & la plus parfaite de ces corps organisés différens, selon la decouverte du systême naturel / par Noel Joseph de Necker.

  • Necker, Natalis Joseph de, 1729-1793.
Date:
1790
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Credit: Phytozoologie philosophique : dans laquelle on démontre comment le nombre des genres & des espèces, concernant les animaux & les végétaux, a été limité & fixé par la nature; avec les moyens de donner l'histoire la plus complette & la plus parfaite de ces corps organisés différens, selon la decouverte du systême naturel / par Noel Joseph de Necker. Source: Wellcome Collection.

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    / ( ?o ) 4e ces anabîces ou individus revivifiés. Cette collection 3 aiiffî fomptueufe que magnifique , elt préfentement dépôfée dans la bibliothèque du Roi de France , par l’achat que Sa Majefté Très Chrétienne en a fait au fils du défunt, pour Jafomme, dit-on, de douze mille livres de France. J’ofe dire , fans vanité , que c’eftune chofe unique en ce genre , & par conféquent digne de l’attention des Savans qui culti¬ vent rHiftoire Naturelle, & particuliérement la fcîence de |a Botanique. (46) Les carateres de reftemblance qu’on remarque aux efpeces des plantes qui font rapportées fous les genres que mes Elem, bot, renferment, fa voir : 1,2, 3,4, 7,8, l3, 14, I 5,27, 28,39, 46, 47, 5b, 5l, ces caractères ayant également lieu pour toutes les efpcces fans aucune excep¬ tion , alors on ne pourroit pas révoquer en doute l’exiftence de la méthode naturelle ; en admettant pour l’inftant une telle méthode, la Botanique deviendroit une fcîence auffi pénible que rebutante, par les difficultés qu’on éprouveroit pour découvrir les caractères infcnfiblement nuancés de toutes les plantes comprifes fous la vafie çlalfe du végétal en général. Si les caractères particuliers des efpeces appartenantes aux genres , dont j’ai ci-deffiis fait mention , font plus diffi¬ ciles à êtye déterminés que les caractères des efpeces des autres genres , c’elt parce que les parties de la frutification des propres races des premières étant peu diverfifiées, alors les fexueliftes ne peuvent tirer la différence d’une efpece avec une autre, que d’après dçs marques minutieufes, & fouvent ces marques ne s'aperçoivent pas diftintement à eaufe de leur petitefie ; ceux qui les obfervent par la loupe ou par le m.icrofcope, négligent de les comparer avec la def- eriptiop carat ériftï que à laquelle l’efpece qu’on veut con- nojtre convient ; c'efc précifémcnt la raifon pour laquelle beaucoup de perfonnes qui fouhaitent d’apprendre la Bota¬ nique & de connoître les caractères de nombre de plantes , font fi fujettes à fc tromper , furtout en étudiant cette feien- ce félon le fyfiéme fexuel du Chevalier de Linné. (47) ïl faut en excepter Bernard de Juffîeu, autrefois. Pémonfirateuÿ du jardin royal des plantes à Paris, qui a £ p une profonde çonnôiflhnce des races du fraifier, quoi¬ qu’il n'ait pas donné en général la définition de la race de*