Phytozoologie philosophique : dans laquelle on démontre comment le nombre des genres & des espèces, concernant les animaux & les végétaux, a été limité & fixé par la nature; avec les moyens de donner l'histoire la plus complette & la plus parfaite de ces corps organisés différens, selon la decouverte du systême naturel / par Noel Joseph de Necker.

  • Necker, Natalis Joseph de, 1729-1793.
Date:
1790
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Credit: Phytozoologie philosophique : dans laquelle on démontre comment le nombre des genres & des espèces, concernant les animaux & les végétaux, a été limité & fixé par la nature; avec les moyens de donner l'histoire la plus complette & la plus parfaite de ces corps organisés différens, selon la decouverte du systême naturel / par Noel Joseph de Necker. Source: Wellcome Collection.

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    I ) pfitf eues, eomme fi elles avoient été produites enfemble ; d’autres font dériver gérais dç yivuoÇ generalis, univer- mis , général, univerfel. Si l’on réfléchit fur ces différens dérivés, & fur le fens dans lequel ils doivent être conçus , on s’appercevra qu’ils ont au fond la même lignification, parc© qu’ils défigrient tous une chofe fort étendue , fous laquelle elt comprife une multitude d’objets qui ont, en apparence, la même relfem- blance par leur cara&ere en général. La note 22 prouve clairement l’abftraéfion ou généralité du genre proprement dit, tant par rapport aux animaux qu’aux végétaux. (2.4) J’entends par daéiylophore (daâylophorum, tout Animal dont les quatre membres, favoir les deux mains & les deux pieds font terminés par des doigts, h'homme oc¬ cupant le premier échelon fupérieur de l’échelle univer- Telle des êtres organifés animés, fait la première efpece ^naturelle du genre daclylophore : cette efpece eft compofée de races différentes. O11 confultera les pages 10 & II. Lepongo ou Xorang-outan., fait la fécondé efpece ; 1® finge dont les races font moins multipliées que celles de Î’homme , forme la treifieme efpece du genre mentionné, ’ai formé le terme daéiylophore des deux mots grecs qui ignifient doigt &: je porte, comme qui diroit animaux por¬ tant des doigts. (2 ?) M. Rulling perfuadé que la nature a établi une méthode pour les plantes, a propofé des ordres ; pour cet effet il comprend fous une feule efpece naturelle , plulieurs autres efpeces (il prend auffi ces efpeces pour des genres ) ; par exemple :fritillariajulipa, crithronium, galant husjeu- toium, hyacimhus, hœmanihus , narcijfus, polyanthes 9 cmaryllis , crinum , pancratium, allium , alflromeria . gloriofa, vulvaria, hemerocallis , &c. ces efpeces font rangées fous l’efpece du lys ( lilia , liliaceœ ). Quiconque lira l’énumération des plantes du Palatinat du Rhin , que |’ai publiée en 1768 , verra que j’avois adopté la même er¬ reur fans le favoir , en faifant la même faute que l’Auteur «ei-defîus mentionné. Voyez Acl.phyJ. Acad.Elecl. Scient, Mannh. 1768. (26) Les noms généraux que mes Elem. bot. renferment, font par rapport au végétal en général, ce que les termes